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Entre bellicisme médiatique et journalisme populacier
Une presse décadente
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 01 - 2025

Crise économique systémique et conflits armés impérialistes généralisés aidant, dans l'univers blindé des médias officiels français régis par une censure opaque, dorénavant, les journalistes versent soit dans le bellicisme, soit le populisme. Voire les deux.Les médias français se sont mués en étendard de guerre. En suppôt de la réaction populacière. Ces dernières années, les journalistes français ont endossé l'uniforme du soldat plumitif mobilisé ouvertement au service de la bourgeoisie réactionnaire et de son Etat en voie de fascisation. Leur principale activité n'est plus d'informer, mais de déformer la vérité en vue de formater les lecteurs et téléspectateurs.
Leur mission n'est plus d'enrichir intellectuellement le lectorat par la publication d'analyses politiques objectives et impartiales, mais de contribuer à appauvrir socialement l'ensemble du peuple par leur total soutien médiatique apporté aux totalitaires mesures anti-sociales et aux lois despotiques décrétées par leurs maîtres les gouvernants.
D'œuvrer non pas à l'émancipation du peuple, mais à son enchaînement politique, son asservissement social, son abêtissement culturel. De travailler non pas à l'apaisement des tensions politiques et diplomatiques entre Etats, mais à l'embrasement des frictions, à leur transformation en conflits ouverts, en guerre armée.
De concourir non pas à la fraternité et la solidarité entre peuples, mais à l'exacerbation des dissensions et antagonismes entre nations.
De coopérer au dénouement des persistants véniels différends entre Etats et peuples, mais de conspirer à la naissance de nouvelles hostilités et animosités plus explosives et meurtrières. D'élever le niveau des lecteurs, mais de plonger les lecteurs dans le caniveau médiatique.
De participer à l'affinement de l'esprit perfectionniste et scrupuleux, mais au perfectionnement pervers de la mentalité frivole et cynique.
De nos jours, quotidiens et magazines, radios et télévisions français cultivent, outre le côté émotionnel et pestilentiel des événements, le voyeurisme. Et surtout le «voyourisme». Le journaliste français n'est qu'un voyou médiatique qui a raté sa vocation de voyou de rue. Quoi qu'il se défende de respecter la déontologie, il n'en demeure pas moins un voyou au service du banditisme médiatique, de la mafia des détenteurs des appareils de conditionnement des esprits et de la manipulation mentale.
«Quand un type insiste trop sur son honnêteté, c'est sûr que c'est un voyou !» Les médias français pratiquent sans vergogne le ''journalisme de subventions''. Ou, plutôt, des dessous de table, plus conformes à leur bassesse, leur inclination instinctive à la prosternation.
Les médias français rivalisent d'ingéniosité, non pas pour distiller valeurs humaines et esprit d'entraide, mais pour instiller haine et racisme.
De nos jours, nous n'avons plus affaire au journalisme de caniveau, mais au journalisme d'égout sans fond. Les journalistes français sont devenus des rats d'égout, chargés de colporter des ragots et de protéger leurs maîtres et leurs lingots. Rien de surprenant. Quand on sait que tous les grands moyens médiatiques sont aux mains d'un tout petit nombre de financiers, aucune grandeur d'âme ni noblesse d'esprit ne peut sourdre de la corporation des journalistes, une corporation toujours sourde à la détresse sociale du peuple.
Des empires médiatiques dominants ne peut paraître que le pire. La raison ne peut éclore de la populace journalistique.
Victor Hugo a dit : «La populace ne peut faire que des émeutes. Pour faire une révolution, il faut le peuple.»
Pour le paraphraser, je dis : «La corporation journalistique populacière contemporaine française ne sait aujourd'hui que radoter et mentir. Pour faire de l'authentique journalisme de débat et de combat, il revient au peuple français de se doter de ses propres moyens d'information, de devenir journaliste collectif en acte pour mieux défendre ses propres intérêts, diffuser sa conception humaine et philosophie politique émancipatrice».


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