La campagne électorale touche à sa fin. Les partis en lice pour le double scrutin du 29 novembre prochain, ne disposent que de quatre jours pour rallier l'électorat à leurs causes. En cette dixième journée de la course vers les assemblées locales, les formations politiques s'activent et redoublent d'efforts en faveur de citoyens, lésés par des discours bien rodés. AHD 54 : Ali-Faouzi Rebaïne appelle à «la décentralisation de la décision» Le président de AHD 54, Ali-Faouzi Rebaine, a plaidé pour une «décentralisation de la décision», lors d'une sortie de proximité effectuée dans la commune de Bouchaoui à Alger. «En jouissant de toutes leurs prérogatives, les élus pourront préserver et défendre les droits de leurs administrés», a indiqué M. Rebaïne, relevant que l'incapacité des élus à résoudre les problèmes des citoyens résulte d'un «manque de prérogatives» accordées aux présidents d'APC. Le parti AHD 54 présente pour la première fois des candidats aux élections locales dans la circonscription de Bouchaoui. Fadjr el-Djadid : Tahar Benbaibeche vise la rupture avec la gestion hasardeause. «Le citoyen algérien aspire au jour où il pourra être débarrassé des stigmates de la décennie noire et reprendre à nouveau espoir», a indiqué le secrétaire général du parti Fadjr el-Djadid, Tahar Benbaibeche à la localité de Beni Slimaneà l'Est de Médéa. Cet espoir repose sur «notre capacité à proposer une alternative à la crise de confiance actuelle et à se départir des anciens réflexes qui ont causé beaucoup de torts au pays et à son peuple», a-t-il soutenu. M. Benbaibeche a expliqué que sa formation politique représente une «alternative» à la période de «gestion hasardeuse» des affaires de la communauté et de «gabegie» pour laisser enfin le peuple décider, à travers les urnes, de la voie à suivre et du choix des hommes qui doivent le représenter. «Fadjr el-Djadid incarne ce changement et cette rupture avec les pratiques de gestions douteuses», a indiqué le SG du Parti. FBG : Aïssa Belhadi appelle à une gouvernance participative Le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aïssa Belhadi, a plaidé à Aïn Smara à Constantine pour la mise en place d'un «conseil consultatif impliquant la société civile à l'effet d'impulser le développement local». M. Belhadi a estimé que ce conseil consultatif qui doit compter des jeunes dans ses rangs serait de nature à «rapprocher davantage les élus de la société civile». L'objectif principal du FBG est d'œuvrer à la concrétisation d'une «démocratie participative» en accordant «plus de confiance aux jeunes qui doivent être associés à la gestion de la commune», a indiqué le secrétaire général. PJ : Hamana Boucherma Le coordinateur du Parti des jeunes (PJ), Hamana Boucherma, a déclaré à Béchar que son parti «milite pour un changement pacifique du système politique qui dirige le pays depuis 50 ans». «Le changement pacifique du système nous permettra de contribuer davantage au développement du pays et d'établir une justice sociale où les richesses du pays seront équitablement distribuées entre les collectivités», a-t-il indiqué. M. Boucharma a estimé aussi le «moment est venu pour l'intégration de la jeunesse dans les différents processus décisionnels, pour qu'elle puisse prendre part à la construction du pays et à sa défense contre toute menace».