La wilaya de Tissemsilt a enregistrée un taux de participation de 48,95%, pour les APC, soit 85 251 votants, et de 48,48% pour l'APW, soit 84 439 votants sur 174 163 inscrits. Alors qu'à 10h, il était de 3,91% (6 811 votants), à 13h, il était de 17,38% (30 066 votants), à 16h, de 34,91% (60 805 votants), à 18h de 44,49% (77 481 votants), et ce, pour les APC . Pour l'APW, la wilaya de Tissemsilt a enregistrée, à 10h un taux de 3,82% (6652 votants), à 13h, 17,24% ( 30 019 votants), à 16h, 34,60% (60 265 votants), à 18h était 44,06% (76 737 votants). Ce qu'il faut de ces mêmes élections, et ce, selon de nombreuses déclarations que nous avons pu recueillir auprès de certains représentants de partis en lice, beaucoup d'irrégularités ont été enregistrées un peu partout dans plusieurs bureaux de vote. Rappelons, enfin, que même au niveau de la CWSEL que nous avons visité brièvement, le climat était tendu, et ce, en raison du nombre impressionnant de plaintes qui lui ont été adressées qui sont au nombre de 10. Une dizaine de recours ont été adressés à la Commission de wilaya de surveillance des élections de la wilaya de Tissemsilt. Il s'agit de dépassements et d'anomalies qui ont été signalés par les différents représentants des partis au niveau de quelques centres de vote. Ainsi, après un début dans la matinée qualifié de «timide», la participation à ce scrutin s'est sensiblement animée à partir de 11h et plus encore dans l'après-midi, a-t-on constaté sur place. En effet, après 11 heures, l'animation a gagné la majorité des 132 centres coiffant 415 bureaux dans la wilaya implantés à travers les 22 communes. Par ailleurs, concernant les 13 partis en lice, la plupart n'ont pas délégué des observateurs au niveau des bureaux de vote. Par ailleurs, en l'absence de statistiques, au niveau de certains centres de vote du chef-lieu de wilaya ce n'était guère la bousculade et les files d'attente observées lors des échéances électorales précédentes. Et ce sont surtout les septuagénaires qui se sont précipités les premiers aux urnes. Aussi, dans certains bureaux de vote, on pouvait remarquer la présence d'un seul contrôleur, tandis que leur absence était totale dans d'autres. Les responsables de la wilaya ont daigné mettre le bureau de cellule de la communication, à la disposition des représentants de la presse. Comparativement aux années précédentes où la presse fut partie prenante lors des rendez-vous électoraux, les représentants de la presse écrite ont éprouvé d'énormes difficultés à accomplir leur mission, surtout au centre de vote Ben-Badis, au chef-lieu de wilaya, ou le chef de centre a interdit d'accès les journalistes de la presse écrite et même à la radio locale pour couvrir l'évènement. Les correspondants de presse de la wilaya ont été stupéfaits par cette mesure et n'ont eu aucune explication. La relation administration-presse n'a pas changé d'un iota, bien au contraire, elle s'est dégradée davantage. En dépit des efforts consentis par l'administration afin de faciliter la tâche aux électeurs qui résident dans les zones rurales dépourvues de centres de vote en mettant à leur disposition les moyens de transport, il y a eu une faible influence des femmes, contrairement aux hommes, dans certains centres. Par ailleurs, un membre de la Commission nationale de surveillance des élections locales (Cnisel) était dans la wilaya de Tissemsilt dans le cadre du suivi des élections locales. Des mesures de sécurité renforcées ont été prises pour protéger le déroulement des élections. La question qui reste posée, avec un taux de participation inférieur à 50%, ces assemblées sont-elles représentatives et de quelle marge de manœuvre disposent-elles pour tenir leurs engagements ?