C'est aujourd'hui que se joueront les demi-finales de la 29e édition de la phase finale de la coupe d'Afrique des nations de football. Le premier match opposera le Mali au Nigeria, quant au second, il mettra aux prises dans la soirée, le Ghana au Burkina Faso. Dans cette 29e édition de la CAN plus ouverte que jamais, ce sont les équipes qui ont été les plus régulières dans cette compétition, qui sont parvenues à se hisser dans le dernier carré d'as. Le premier match qui aura lieu à Durban mettra aux prises, l'expérimentée formation du Mali face au Nigeria, auteur du retentissant exploit, qui lui a permis d'écarter les Eléphants du Côte d'Ivoire, pourtant grands favoris pour décrocher le titre. En 2012, les Aigles du Mali avaient atteint ce stade de la compétition avant de s'incliner à une marche de la finale devant la Côte d'Ivoire sur une réalisation de Gervinho. Aujourd'hui, l'équipe semble capable d'accéder au dernier match comme ce fut le cas en 1972. Cette année, l'équipe semble dotée d'une grande expérience et sang froid exceptionnel, comme celui qu'elle a montré lors des quarts de finale, où elle avait pu éliminer le pays organisateur, l'Afrique du Sud après avoir longtemps souffert, notamment en première mi-temps. Un retrait de Samassa consécutivement à un bon travail de Samba Sow avait permis à Seydou Keita à la 58e minute de jeu de remettre les deux équipe à égalité avant que le gardien Soumbeyla Diakité ne les propulse en demi-finale grâce à ses arrêts lors des tirs aux buts. Les joueurs paraissent très confiants en leur capacité comme l'a indiqué le joueur Sow : «L'équipe du Mali est constante dans ses résultats et qu'elle est même plus forte que l'année dernière». Voilà qu'il devrait mettre l'équipe de Carteron dans un bon couloir cet après-midi, même si l'adversaire s'appelle le Nigeria. Ce dernier même s'il avait complètement rajeuni son équipe, il n'en demeure pas moins que le dernier succès remporté devant la Côte d'Ivoire, en quart de finale, sur le score de 2 buts à 1, à Rustenburg, le fait de passer désormais comme le favori pour ne pas dire le grand favori, à l'égard du match très sérieux qu'il a livré face aux Ivoiriens. Nullement impressionnés par la qualité de leur adversaire, les Super Eagles ont su relever leur niveau en faisant preuve d'une grande maîtrise dans le jeu, même si le groupe de Stéphen Keshi manque d'expérience. A présent, que l'équipe se trouve aux portes de la finale, les Nigerians ne vont certainement rien lâcher, d'autant plus qu'ils comptent dans leur rang, un buteur racé, en la personne du buteur de l'équipe, Emmanuel Emenike, auteur de trois réalisations et qui a fait mal à la Côte d'Ivoire avec son premier but sur coup franc. Ce match est, aussi celui, de l'entraîneur, qui avait déjà drivé le Mali lors de la CAN-2010, et avait été limogé après l'élimination de l'équipe dès le premier tour. C'est peut être le temps de la revanche pour Stéphen Keshi, même si celui-ci qui veut un troisième titre après celui de 1980 et 1994, préfère s'appuyer d'abord sur la force de son team en louant les qualités de son équipe qui progresse à chaque match et a fait preuve de caractère et de discipline, comme il l'avait indiqué juste après Côte-Ivoire – Nigeria. Le Burkina veut créer la surprise Le Burkina Faso de l'entraîneur belge Paul Put, véritable surprise de cette compétition, animera sa deuxième demi-finale de son histoire après celle qu'il a livrée, chez lui en 1998, perdue devant l'Egypte sur le score de 2 buts à zéro. Sortie vivante du groupe C avec en prime, la première place du classement devant le Nigeria et le champion d'Afrique en titre, la Zambie, le Burkina Faso a été impressionnant lors du premier tour. En quart de finale, les Etalons se sont imposés devant le Togo d'Emmanuel Adebayor lors des prolongations. Ayant perdu lors du troisième match du groupe, son milieu de terrain et buteur avec trois réalisations, Alain Traoré, certains spécialistes estiment que les Burkinbés risquent de payer les efforts fournis lors du précédent match. Pour le Ghana, même s'il n'a pas forcément convaincu lors de sa dernière sortie face au Requin Bleu du Cap Vert, il a su se montrer réaliste et surtout efficace, en s'imposant par 2 buts à 0, et c'est ce qui est le plus important dans ce genre de compétition. Le jeune coach, James Kwesi Appiah, qui a rajeuni l'équipe, ne cache pas son souhait à l'instar des millions de supporters des Black Stars de décrocher un cinquième trophée après celui de 1963, 1965, 1978 et 1982. Mais avant, il faudra écarter du chemin de la finale, le Burkina. Ce qui n'est pas du tout une mince affaire. A voir n Eurosport deutchland : Mali – Nigeria à 16h n Eurosport deutchland : Ghana – Burkina Faso à 19h30