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Les plantes médicinales ont la cote
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 04 - 2013

Selon une mini-enquête à travers la population témouchentoise, il s'est avéré que beaucoup de citoyens de la wilaya d'Aïn Témouchent recourent au traitement des pathologies par les plantes et les pâtes (okdas) qui se vendent dans les boutiques, les souks et les places publiques. C'est devenu à la mode.
Les raisons sont multiples. Une large catégorie de ces citoyens croient en les plantes plus que les produits médicaux pharmaceutiques. Une croyance héritée de père en fils. Autres personnes malades chroniques ont opté pour la médecine alternative après avoir perdu espoir en les produits chimiques qui présentent des effets secondaires qui pourront être nocifs. Une préparatrice des plantes médicinales, Bouhadjela Aïcha, à Aïn Témouchent, qui a hérité de ses grands parents cette thérapie, nous dira : «J'exerce cette activité depuis plus dizaine années. En se référant au diagnostic médical, je prépare la pâte nécessaire à base de plantes médicinales que je connais. Je l'ai administrée à plusieurs personnes atteintes de pathologies de l'asthme et de l'eczéma qui ont été guéries alors qu'ils ont trop couru entre les cabinets des médecins.» Dans le même ordre d'idées, le Dr Chérif a confirmé cette déclaration. «Réellement, j'ai suivi ces patients concernés avant et après le traitement prescrit par cette dame qui ont donné des résultats thérapeutiques très positifs. Les plantes médicinales ne présentent pas de danger ni d'effets secondaires. Les plantes dangereuses sont connues par les citoyens tels les champignons.» Deux parents de Oued Berkeche et Sidi Ben Adda ont témoigné que leurs enfants souffrant d'asthme et d'allergie respiratoire sont rétablis après une longue bataille contre la maladie. A l'inverse, il existe des citoyens qui ne font pas confiance en ces plantes qui se vendent dans les souks car les revendeurs n'ont pas de connaissances approfondies sur la nature des plantes et leurs préparations. Compte tenu des circonstances sociales, le gain facile pousse quiconque à la revente des plantes sans se soucier des conséquences. Cependant, les pharmaciens et les médecins consultés ne nient pas l'effet thérapeutique de certaines plantes mais il exigent que leur usage soit effectué selon les théories médicinales. La prudence est de rigueur.

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