Distribué dans une vingtaine de productions filmiques et cinématographiques, Fouad Bentaleb s'est fait remarquer par son interprétation de différents rôles de composition. Cependant, grâce à un jeu aussi intelligent que pertinent, il a réussi à attirer sur lui l'attention de grands réalisateurs, à l'image de Mohamed Chouikh. Ainsi, dans un long métrage intitulé «El Andaloussi», Chouikh a confié à Fouad Bentaleb le rôle d'Abou Hamza El Andaloussi, homme de culture et de science et roi. Toutefois, les événements se retournent contre lui. Cet homme a, en effet, tout perdu sauf la cohésion familiale, ce qui lui permet de toujours continuer à affronter l'adversité. «Bien que ce ne soit pas le rôle principal, mon personnage est important car c'est un rôle de composition», nous a dit le concerné. Tourné dans la Casbah d'Alger, à Dar Abdeltif et dans d'autres endroits de la capitale, ce drame social évoque l'Algérie du temps d'El Andalouss, période faste où le maniement de la langue arabe, des lettres et des sciences étaient à leur apogée. D'ailleurs, l'utilisation de l'arabe académique dans le film sera un plus pour Fouad Bentaleb, lui qui manie si bien la langue d'Al Moutanabi. Distribué aux côtés de Malika Belbey, Bahia Rachedi, Laghouati ainsi que d'une palette de jeunes acteurs issus de l'Institut d'arts dramatiques de Sidi Bel-Abbès, Fouad Bentaleb estime que cette expérience ne peut qu'être bénéfique pour la suite de sa carrière. L'autre long métrage dans lequel, il a bénéficié d'un rôle c'est «Harraga 2» de Moussa Haddad. A travers ce film qui traite de ce phénomène migratoire qui est en train d'attirer chaque année dans ses filets morbides des dizaines de jeunes, le réalisateur essaye de faire prendre conscience aux jeunes de tous les dangers qu'ils encourent dans cette traversée de la mort. «Je campe le personnage du procureur de la République. J'ai pour rôle d'appliquer la justice mais aussi de donner des conseils à tous ces jeunes qui prennent des risques pour une place au soleil», a indiqué Bentaleb. Il a également été sollicité par Ahmed Rachedi qui lui a confié un rôle dans «Krim Belkacem». «C'est, certes, une modeste participation mais je suis en contact direct avec le chahid Krim Belkacem. Je ne pouvais pas refuser un tel rôle car c'est une oeuvre historique importante et je voulais y laisser ma petite empreinte», confiera-t-il. Enfin, le dernier film dans lequel figurera Fouad Boutaleb, c'est «Immigration» de Yacine Bendjemline, un nouveau long métrage, devrait sortir au cours de l'année 2013. Tourné entre Alger, M'sila et Paris, ce film raconte la fuite des cerveaux algériens vers l'étranger. Kamel, incarné par Yacine Bendjemline, est un chercheur algérien plein de rêves et d'ambitions qui se retrouve face à des portes fermées. Il dénonce le comportement de certains responsables et leur comportement bureaucratique qui ne laisse aucune chance aux éminences grises algériennes de montrer ce dont elles sont capables. Dès lors, il n'a plus qu'un seul but : partir ailleurs. Fouad Bentaleb qui incarne le personnage d'un PDG qui entrave l'exil des têtes pensantes, joue aux côtés d'une belle brochette d'acteurs, tels que Lynda Yasmine, Abdennour Chelouche, Louiza Habani, Fatiha Berber, Amel Himeur... Outre ces films, Fouad Bentaleb confie avoir plusieurs projets dont un film historique, des comédies sociales et des feuilletons. Et lorsqu'il ne joue pas, il continue à s'adonner à son autre passion : le journalisme. Commentateur sportif au sein de la radio chaîne I depuis de très nombreuses années, Fouad Bentaleb a, il y a une année, participé à la création de l'association «La voix des commentateurs sportifs». Cette association organise des rencontres sportives à travers les différentes régions du pays, honore d'anciens athlètes...