Le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et des Statistiques, Bachir Messaitfa, a procédé au lancement du programme de coopération sectoriel 2013-2014 avec l'Institut coréen de développement. S'exprimant en marge de l'ouverture des travaux de la commission mixte algéro-coréenne, hier à Alger, Bachir Messaitfa, a déclaré : «D'ici la fin de l'année, nous aurons le document final sur la vision du développement économique et social de l'Algérie à l'horizon 2030, et ce, en partenariat avec la Corée du Sud. Bachir Messaitfa a indiqué que «le choix de l'institut coréen pour la préparation de l'étude a semblé le plus approprié du fait des compétences scientifiques de cette institution, mais aussi de la réussite incontestable de l'expérience coréenne de développement et de la disponibilité dont les institutions coréennes ont toujours fait preuve à l'égard de l'Algérie, a-t-il expliqué. L'étude engagée avec la participation de nombreuses autres institutions nationales s'articule autour de plusieurs thèmes, notamment la transition vers une économie fondée sur la connaissance, la prospective des systèmes d'éducation nationale, de formation et de santé, la prospective territoriale, la gouvernance économique et les institutions ainsi que la prospective de l'environnement international avec une mention particulière pour le secteur de l'énergie. Il a réaffirmé, ainsi, la volonté du gouvernement algérien d'approfondir sa coopération avec la Corée dans les différents domaines, exprimant sa gratitude aux responsables coréens qui ont marqué leur disponibilité à aider l'Algérie. «On doit s'inspirer de la brillante expérience coréenne. Notre objectif est l'échange d'idées et procédures de collecte de données auprès des secteurs et des producteurs d'informations statistiques. On veut acquérir l'expérience coréenne dans les statistiques et les systèmes intelligents car on ne peut pas développer notre économie sans développer nos systèmes», a-t-il assuré. Selon lui, le soutien institutionnel de l'expertise de KID pour la préparation de cette vision à l'horizon 2030 semble le plus approprié, du fait des compétences scientifiques de cette institution, mais aussi de la réussite incontestable de l'expérience coréenne de développement et de la disponibilité, dont les institutions coréennes ont toujours fait preuve à l'égard de l'Algérie, et «pour laquelle nous en sommes reconnaissants». Il relève aussi dans ce contexte qu'un projet de construction de «l'institut algérien de développement» est en phase d'étude avec le partenaire coréen. Pour sa part, le professeur émérite Cae One Kim qui dirige la délégation coréenne a mis l'accent sur la nécessité de décliner la vision à long terme en plan quinquennal. Comment doubler à long terme le taux de croissance et le PIB par habitant. Mettant l'accent sur la coopération avec l'Algérie, il a indiqué que «celle-ci ne date pas d'aujourd'hui. Depuis novembre 2001 déjà, à partir de la première commission mixte tenue à Séoul, les deux pays se sont engagés à développer une coopération dans divers secteurs». «C'est ainsi que plusieurs programmes ont été menés par la KOIK faisant bénéficier plusieurs départements ministériels et institutions, de stages, de formations de courte et de longue durée s en Corée, concernant les secteurs des technologies de l'information et de la communication de l'industrie, etc.». Il y a lieu de souligner que deux mémorandums ont également été signés en 2006 entre l'Agence de développement de l'investissement (Andi) et l'Agence nationale de développement des PME (ANDPME) avec le KIT (Korean international trade association) et avec le KIET (Corean institute of economic and Trade).