Le travail finit toujours par porter ses fruits. Il suffit juste de faire preuve de patience pour cueillir ces fruits le moment venu. La preuve par neuf vient du côté de Paradou, cette seule école de football, digne de ce nom, lancée par le téméraire Zetchi. Trois de ses jeunes poulains viennent de passer avec succès les tests effectués au FC Porto, le mythique club portugais. Là où Rabah Madjer demeure l'idole incontestée grâce à la magique talonnade dont il porte le nom. Ce même Madjer, formé en Algérie comme ces jeunes d'aujourd'hui partis faire parler leur talent. Et ce, grâce à un travail entrepris de longue date par Zetchi, qui a certainement compris l'importance de la formation, contrairement aux autres présidents de nos clubs préoccupés plus par soigner leur image et gonfler leur compte bancaire que de s'occuper des jeunes. Ils ne sèment, en fait, que le vent, et le football récolte la tempête, alors que Zetchi a, comme un laboureur, sué, dépensé de l'argent et consacré énormément de temps à ces jeunes pour, au bout, en tirer satisfaction et bien évidemment profit. Un profit amplement mérité car non seulement il a rendu service à ces jeunes mais aussi au pays. Un dur labeur certes, mais qui n'est pas parti en l'air pour la simple raison que Zetchi a patiemment attendu son heure et celle-ci a sonné. Ces jeunes feront certainement parler d'eux dans un proche avenir montrant au passage la voie de la réussite à tous ces présidents qui n'accordent aucun intérêt à la formation. Zetchi a vu juste et il en cueille les fruits. N'est-ce pas que c'est plus bénéfique d'exporter des joueurs que de les importer ? Pour l'instant, seul Zetchi a compris les bienfaits du labeur tandis que ses homologues dorment sur leurs lauriers, ne montrant leur bout de nez que quand il s'agit d'empocher les subventions pour ensuite les jeter par la fenêtre au lieu de les investir dans la formation comme c'est le cas de Zetchi. A bon entendeur.