L'UE se livre pieds et poings liés à l'Otan, qui est elle-même dominée par les Etats-Unis. Elle accepte, en outre, sans broncher, de jouer le rôle que lui imposent les maîtres actuels de l'Amérique dans le cadre de leur nouvelle mythologie. La Seconde Guerre mondiale revisitée par leurs soins est réduite au seul Holocauste juif, auquel les GIs américains, seuls eux aussi, ont mis fin en 1944-45. Soixante ans plus tard, tous les Européens, à l'exception de quelques «Justes», se retrouvent dans le camp des «coupables» et doivent, de ce fait, faire amende honorable. On occulte ainsi à la fois la résistance européenne, le rôle majeur de l'Union soviétique dans la libération du continent, les dizaines de millions de non-Juifs assassinés par les nazis, la sinistre collusion des dirigeants sionistes avec le fascisme et les racines pro-hitlériennes du clan Bush. Une partie non négligeable de la fortune du clan Bush a été amassée dans les années 40 par Prescott Bush, le grand-père pro-hitlérien de l'actuel «Président», grâce à des opérations illégales effectuées avec l'Allemagne nazie par l'intermédiaire d'une certaine Union Banking Corporation de New York. Prescott Bush, propriétaire de la Consolidated Silesian Steel Company, une entreprise hollandaise ayant une usine à Auschwitz, profite largement du travail forcé fourni des esclaves du camp de concentration. Après avoir été partiellement placés sous séquestre en 1942, les biens de grand-père Prescott sont restitués après la guerre et le petit jeu peut continuer. Une génération plus tard, George W. Bush Sr. se lance dans les affaires pétrolières et investit dans plusieurs firmes du Texas, notamment Arbusto Energy. Ses relations le mettent en contact avec des milliardaires saoudiens avec lesquels il crée divers joints-ventures. C'est de cette époque que date la coopération avec la famille Ben Laden. Bush Jr. poursuit les activités pétrolières du clan avec Bush Exploration, Spectrum 7 Energy et Harken Corporation. Aux affaires, viennent se mêler la politique et les activités de services secrets (Bush père a été directeur de la CIA avant de devenir Président). Cette symbiose est très lucrative pour les Bush. De multiples participations financières non seulement dans le secteur du pétrole, mais aussi dans ceux de l'armement, de la construction et des communications, garantissent au clan de très confortables revenus présents et futurs dès lors que le «Président» poursuit sa politique actuelle. Par l'intermédiaire du Carlyle Group, la prospérité des Bush et des Ben Laden se développe en parallèle. (A suivre)