Le Musée d'Art Moderne et Contemporain le Mama, accueillera du 21 septembre au 21 décembre 2013, une importante exposition de peinture, signée par l'artiste Djamel Tatah. Né en France, Djamel Tatah a fait ses études à l'école des Beaux-arts de Saint-Etienne de 1981 à 1986. Lors d'un séjour à Marseille en 1989, il a défini l'essentiel de son dispositif de création en s'engageant dans la réalisation de grands formats et de polyptiques. Il a ainsi, réalisé sa première exposition personnelle à la galerie Liliane et Michel Durand-Dessert à Paris en 1999. Il a présenté ensuite ses œuvres dans différents lieux en France et à l'étranger. Djamel Tatah se plaît à associer la technique ancienne de la peinture à la cire, la photographie, puis la numérisation des images qu'il explore dès 1994. Chaque composition est exécutée d'une façon identique. Il réalise des photographies de ses proches qu'il utilise comme banque d'images pour composer ses tableaux sur ordinateur. Le dessin est alors projeté ou agrandi sur la toile. Avec le génie qu'on lui connaît, il réussit à mettre en scène des figures humaines grandeur nature, vidées de leur chair et de leur volumétrie, dans des espaces colorés géométriques et plans. «Silencieux et suspendus dans le temps, les marcheurs, les gisants, les hittistes sont les motifs que l'artiste rejoue de tableaux en tableaux autour des thèmes de la vie urbaine, de la guerre, de la suspension ou de la chute». Chaque composition est exécutée d'une façon identique. Il réalise des photographies de ses proches qu'il utilise comme banque d'images pour composer ses tableaux sur ordinateur. Le dessin est alors projeté ou agrandi sur la toile. L'artiste Djamel Tatah compte à son actif plusieurs expositions de peinture individuelles et collectives dont entre autres en 2013 «Mirages d'Orient», Collection Lambert, Avignon, France, «Ici, ailleurs», Friche de la Belle de mai, Marseille, France, en 2011 au Château de Chambord, en France. Pour Eric de Chassey, historien de l'art : «En vingt-cinq ans de pratique de la peinture, Djamel Tatah est resté fidèle à des principes formels posés très tôt et dépositaires d'une intention simple : mettre inlassablement à jour la façon dont l'humanité, incarnée dans des singularités quelconques, peut s'affirmer comme une présence dans le monde, quelles que soient les particularités de celui-ci, en y créant des lieux singuliers, des lieux picturaux, des tableaux, qui puissent jouer le rôle de modèles (modèles en réduction, à l'essentiel, aussi bien que modèles à suivre) pour les spectateurs qui s'y confronteront».