«Sur les 2 163 demandeurs d'emploi placés, 801, dont 101 sont titulaires d'un diplôme de technicien supérieur (TS), ont bénéficié d'un contrat d'insertion des diplômés (CID), 944 recrutés avec un contrat d'insertion professionnelle (CIP) et 418 avec un contrat formation insertion (CFI)», a-t-elle dit. Par secteur juridique, le secteur économique privé vient en pole position en termes de placement avec 1 513 offres d'emploi satisfaites contre seulement 245 dans le secteur public, fait-elle observer. A la période indiquée, 1 959 contrats de travail (CID, CIP et CFI) et 154 contrats de travail aidé (CTA) ont été reconduits contre 5 491 et 177 en 2012, a-t-elle relevé. «Malgré l'entrée en vigueur de la nouvelle mesure décidée par les pouvoirs publics, relative à la possibilité de renouvellement des contrats d'insertion (CID, CIP) dans le secteur économique, les résultats enregistrés durant l'année 2012 en matière de recrutement sur le CTA ont connu une progression d'un taux de 39%, passant de 2 128 CTA en 2011 à 2 949 CTA en 2012», selon la même responsable . «Le nombre de demandeurs d'emploi inscrit via le réseau ALEM (agence locale d'emploi) a connu une diminution sensible grâce aux placements effectués d'une part et à l'opération d'assainissement du fichier lancée à l'aide de la nouvelle application élaborée par les services de la direction générale de l'ANEM passant de 46 665, fin 2012, à 35 427 à la fin du mois en cours», a-t-elle dit. «Sur 36 427 demandes d'emploi, seulement 2 163 satisfaites» Sur 36 427 demandeurs d'emploi dont 15 934 postulants pour un CID (contrat d'insertion des diplômés), seulement 2 163 ont été placés durant les huit premiers mois de l'année en cours, selon le point de situation présenté. Un nombre en nette diminution comparativement à l'année 2012 où il a été enregistré le placement de 6 665 jeunes dont 2 820 bénéficiaires d'un CID, 2 622 d'un CIP et 1 223 d'un CFI. «Cette diminution constatée dans le secteur de l'administration publique s'inscrit dans le cadre des nouvelles orientations émanant du ministère de tutelle, qui tendent à inciter les employeurs (entreprises) à recruter sur le CTA de par les avantages que ce type de contrat offre aux bénéficiaires et aux employeurs», estime-t-on. «La faiblesse des résultats enregistrés dans le secteur économique public est due essentiellement à la taille réduite de cette catégorie d'entreprises dans le tissu industriel de notre wilaya, d'une part et à la préférence de ces entreprises à recruter directement sur CTA, sans passer par les contrats d'insertion (CID, CIP) à l'instar de l'ENIEM, ENVI, CTO, ADE, etc, d'autre part», argumente-t-on comme pour justifier le large écart entre la demande et l'offre. Cet écart entre la demande et l'offre d'emploi à Tizi Ouzou s'explique également, selon le même point de situation, par la non-disponibilité de certains profils dans les métiers du BTPH, à l'exemple des maçons, coffreurs, ferrailleurs. La reconversion de certaines offres classiques par les entreprises en offres dans le cadre du DAIP (contrats d'insertion et contrats CTA), le désistement des demandeurs et refus de placement au niveau des chantiers, le non-retour de l'information et l'annulation de certaines offres par les employeurs «11 823 dossiers ANSEJ et 3 197 CNAC, en instance de traitement à Tizi Ouzou» L'Agence nationale de soutien à la création de l'emploi de jeunes (ANSEJ), antenne de Tizi Ouzou, cumule, au 31 août dernier, quelque 11 823 dossiers en instance de traitement, est-il indiqué dans le même point de situation qui fait cas du financement, à la période indiquée, de 1 384 projets sur 1 579 validés des 2 254 dossiers traités ayant permis la création de 3 669 emplois. «Le nombre de dossiers déposés au niveau de l'ANSEJ a considérablement baissé durant l'année 2012, passant de 14 606 dossiers en 2011 à 2 724 dossiers déposés en 2012 et à 1 889 dossiers déposés durant les huit premiers mois 2013. Cette baisse s'explique par la mesure de gel qui frappe l'activité des transports en général», explique ce responsable. S'agissant du dispositif CNAC (Caisse nationale d'allocation chômage), il a été enregistré un cumul de 3 197 dossiers en instance de traitement à Tizi Ouzou. «Sur 15 121 dossiers déposés à la CNAC pour la création de micro-entreprises depuis le lancement du dispositif, les services de cet organisme ont traité, à fin août dernier, 13 215 dossiers, dont 10 375 validés et 5 309 financés, a-t-on indiqué, relevant que ce financement a permis la création de 9 644 emplois», a indiqué encore ce responsable qui fait cas d'un certain nombre de contraintes à l'origine de ce cumul de dossiers. Citant les problèmes rencontrés par les promoteurs ANSEJ et CNAC avec les services de la BADR, qui exigent l'origine de propriété des terrains et locaux devant servir à la concrétisation des projets initiés dans le secteur de l'agriculture, sans tenir compte des spécificités de notre région, les problèmes rencontrés par les promoteurs ANSEJ et CNAC avec les services de la BEA, qui refusent le renouvellement des accords bancaires au profit des promoteurs, dont la durée de validité est fixée à une année, lésant ainsi ces promoteurs indépendamment de leur volonté et, le non-respect des décisions des CSVF/ ANSEJ et CNAC par la BEA ainsi que celles du comité de crédit de l'ANGEM par la BNA. «La prise en charge des trois problèmes posés passe inévitablement par la saisie officielle des directions générales des banques concernées», estime ce responsable qui fait également état de lenteur dans le traitement par la BEA et la BADR des dossiers de crédits/ ANSEJ et CNAC, due à la centralisation des pouvoirs de décision au niveau de leur direction régionale, ainsi que la BDL pour les dossiers ANGEM, suggérant la décentralisation des pouvoirs de décision à même de mettre un terme à cette situation.