Finalement, un accord prometteur a été conclu sur un plan d'investissement de 763 millions de dollars destinés au complexe sidérurgique d'El-Hadjar ArcelorMittal, aux mines de Boukhadra et de Ouenza Tebessa. Le gouvernement algérien détiendra dorénavant 51% des actions, les 49 % restants vont revenir aux partenaires étrangers français Arcelor et à l'Indien Mittal Lashkmi. Cet important accord a pour objectif de faire doubler les capacités de production de l'usine afin de parvenir à 2,2 millions de tonnes par an d'ici l'année 2017, indique-t-on. Ce nouveau pacte prévoit, notamment, la modernisation de la filière fonte par la rénovation entière du haut fourneau et des installations des aciéries et laminoirs. Une nouvelle option sera aussi mise en oeuvre avec la construction d'une filière électrique dont un four électrique et une coulée continue billettes. En fait, l'objectif de cet accord est de permettre à l'état de satisfaire la forte demande en acier en arrivant à l'autosuffisance en la matière, a-t-on appris. Après cet accord, les 5400 travailleurs du complexe étaient hier tous satisfait de ce grand changement socioprofessionnel, et surtout, étaient rassurés pour l'avenir de leur usine et leurs postes d'emploi. A souligner, enfin, que la cérémonie de signature de la renationalisation du complexe d'El Hadjar est programmée le 5 octobre prochain à 9h30 avec Lakshmi Mittal, le PDG du groupe international Arcelor Mittal au siège du ministère de l'Industrie en présence du Premier ministre. Oki Faouzi