La canicule qui a sévi ces derniers jours a provoqué des feux de forêt à M'raigh, localité située sur les hauteurs de Tidjelabine, au sud de la daïra de Boumerdès. Suite à quoi deux bombes artisanales ont explosé dans l'après-midi de mardi. L'explosion des deux engins mortels intervient alors que l'avancée des feux augmentait dans les bois du bourg de Ouled Yahia. La déflagration a été entendue à 3 km à la ronde. On ne déplore aucune victime ni blessé suite à cette explosion qui intervient alors que la pression sur les maquis s'accentue de plus en plus. Les deux bombes ont été vraisemblablement dissimulées par des terroristes de l'ex-GSPC qui ont l'habitude de se retrancher dans les maquis avoisinants, notamment lorsqu'ils sont traqués par les soldats de l'ANP. Ces explosions ont remis sur le tapis la question de l'insécurité qui se pose malgré l'élimination de plusieurs terroristes de l'ex-GSPC. Les villageois ont appris à limiter leurs déplacements pour éviter le pire. Mais plusieurs autochtones ont payé de leur vie ces dernières années suite aux explosions d'engins mortels abandonnés. Ainsi, l'on a enregistré plusieurs explosions de bombes artisanales ayant causé des blessures et fait des victimes parmi les villageois. Trois femmes, au total, ont été, faut-il le rappeler, blessées dans l'explosion d'une bombe artisanale au village Ouled Salah (Thénia) alors qu'elles se dirigeaient vers un champ d'oliviers. Un jeune homme a marché sur un engin explosif alors qu'il faisait paître son troupeau au village Bouaidel, dans la commune de Béni Amrane. Il a été amputé d'une jambe après avoir été transféré à l'hôpital. Néanmoins, la pression des militaires sur les criminels s'accentue.