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Le Maroc a violé un traité international sur les relations diplomatiques
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 11 - 2013

L'attaque dont a fait l'objet le consulat d'Algérie à Casablanca est non seulement un acte «irresponsable» mais une violation flagrante des autorités marocaines d'un traité international régissant les relations diplomatiques».
L'Algérie, qui a condamné cet acte et convoqué le chargé d'affaires marocain en Algérie, n'a pas souhaité ajouter du piment à la «sauce» déjà piquante et ce, en tentant de mettre fin à cette polémique. Cet état de fait intervient au moment où des excuses ont été présentées à l'Algérie et sur un probable retour à Alger de l'ambassadeur du Maroc. Selon plusieurs sources, l'ambassadeur du Maroc rappelé en consultation devrait reprendre son poste en Algérie aujourd'hui. Les autorités algériennes et marocaines n'ont ni confirmé et ni infirmé cette information. Pour en revenir à l'incident, le Maroc détient le droit de rappeler son ambassadeur ou de rompre ses relations diplomatiques avec l'Algérie. En revanche, il est également de son devoir de veiller à la sécurité et l'inviolabilité des représentations diplomatiques accréditées sur son sol. A ce sujet, l'inviolabilité des ambassades est garantie par l'article 22 de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques. La convention précise que les agents de l'Etat hôte n'ont pas le droit d'y pénétrer sans l'accord du chef de la mission. L'Etat hôte doit prendre toutes les mesures nécessaires à la protection de la mission. Les locaux de la mission, leur ameublement et les autres objets qui s'y trouvent, ainsi que les moyens de transport de la mission, voitures diplomatiques par exemple, ne peuvent faire l'objet d'aucune perquisition, réquisition, saisie ou mesure d'exécution. Le personnel diplomatique d'une ambassade bénéficie également de l'immunité diplomatique, en accord avec la convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Malheureusement, les autorités marocaines ont bafoué les textes et lois en la matière, permettant à un «voyou» de pénétrer dans l'enceinte de notre représentation diplomatique sans que les forces de sécurité interviennent. L'Algérie, qui n'a pas voulu rendre la monnaie aux autorités marocaines en rappelant son ambassadeur, a été contrainte de réagir lorsque notre ambassade a fait l'objet de violation. En réaction à cet état de fait, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué que l'Algérie condamne l'acte «caractérisé» de violation des locaux de son consulat général à Casablanca, perpétré vendredi par un individu faisant partie d'un groupe de manifestants scandant des slogans hostiles à l'Algérie et à ses hauts responsables. Amar Belani devait ajouter : «Ledit individu, qui a eu le temps et la possibilité d'arracher le drapeau national de son mât, n'a été arrêté qu'après que son forfait a été accompli, par un dispositif policier qui ne semble pas avoir la protection des locaux et des personnels consulaires algériens comme mission impérieuse.» Il a relevé avec «consternation que l'emblème national a été profané en ce jour sacré du 1er novembre qui symbolise la communion des peuples maghrébins dans l'épopée de la libération de l'Algérie», ajoutant que «l'Algérie escompte que ce grave incident ne se reproduira pas». «Cet acte grave n'aurait pas été possible sans le déchaînement de haine et de dénigrement qu'une partie de la classe politique et la presse marocaines se sont employées à cultiver parmi la population marocaine contre l'Algérie», a soutenu le porte-parole du ministère. «Le ministère des Affaires étrangères souligne l'obligation pesant sur le pays hôte en matière de protection des personnels et locaux diplomatiques et consulaires algériens en vertu du droit international», a souligné M. Belani. «Dans ce contexte, le chargé d'Affaires du Royaume du Maroc a été convoqué vendredi soir au siège du ministère des Affaires étrangères et des explications circonstanciées lui ont été demandées.» Plusieurs médias et sites web ont rapporté des informations faisant état d'éventuelles excuses présentés par les autorités marocaines au sujet des incidents survenus au niveau de l'ambassade d'Algérie à Casablanca. Selon des médias, le ministre marocain des Affaires étrangères et de de Coopération, Salah-Eddine Mezouar, et le secrétaire général du même ministère ont présenté des excuses officielles à l'ambassadeur d'Algérie à Rabat. Selon les mêmes sources, les autorités marocaines auraient indiqué que l'individu qui a commis ce forfait inadmissible a été arrêté et sera déféré devant la justice. Malheureusement, ces excuses n'apparaissent sur aucun site officiel des autorités marocaines. Il est de même pour l'agence de presse officielle marocaine et du ministère des Affaires étrangères qui n'ont pas fait allusion à ces excuses. En somme, excuse ou pas, la violation par le Maroc du consulat général à Casablanca est un acte grave, inadmissible et irresponsable. Les autorités marocaines endossent l'entière responsabilité de cet acte abject. Même l'individu qui a escaladé le mur de l'enceinte du consulat avant d'ôter l'emblème national n'est pas à blâmer. Sans le «laisser-faire» des autorités marocaines, l'individu en question et la horde des manifestants n'auraient jamais pu s'approcher du consulat d'Algérie. Si un Etat n'est pas en mesure d'assurer la sécurité d'une représentation diplomatique, cela est vraiment très grave.

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