Une journée de réflexion autour de la question de l'adéquation de la formation des diplômés de l'Ecole nationale supérieure d'agronomie, ENSA (ex INA d'El-Harrach), avec les besoins socio-économiques a été ouverte hier à Alger. «Développer la réflexion autour de la question de l'adéquation de la formation des diplômés de l'école avec les besoins socio-économique est l'objectif principal de la rencontre», a indiqué le directeur de la formation continue et des relations extérieures à l'ENSA, Cherif Omari, lors de l'ouverture des travaux de la journée. Il a expliqué que cette rencontre vise à appuyer et enrichir le travail de réflexion mené à l'ENSA sur la formation et la refonte des programmes et l'adaptation des structures pédagogiques de l'école pour répondre aux besoins du développent socioéconomiques et «rehausser le niveau de performance de l'entreprise». Il s'agit, également, de mettre à la disposition des jeunes diplômés de cette école les conditions de leur employabilité et les informations sur les dispositifs de création d'entreprises, a-t-il dit. Il a également rappelé que l'ENSA «s'est engagée depuis l'année 2010 dans la construction d'un plan stratégique de développement, dont l'un des axes prioritaires concerne la réforme de son offre de formation, en vue de son adéquation avec les nouveaux besoins socio-économiques». Dans ce contexte, l'ENSA s'engage sur la formation d'un profil d'ingénieur qui doit faire face à des défis économiques nationaux et également à des problématiques planétaires tels que le réchauffement climatique, le développement durable et les ressources en eau, a-t-il ajouté. Le programme de cette journée porte particulièrement sur des présentations de projets de développement et de formation à l'ENSA et sur les opportunités et les attentes de cette école, ainsi que sur les dispositifs publics d'entrepreneuriat. Un forum des anciens diplômés de l'école, pour structurer et dynamiser le réseau des diplômés de l'ENSA, a été lancé au cours de cette rencontre. A noter que l'ENSA forme, chaque année, de 150 et 200 ingénieurs dont «plus de 50% sont insérés dans le marché de l'emploi. Depuis 1962, près de 7 000 ingénieurs en agronomie ont été formés dans une dizaine de spécialités liées aux domaines de l'économie rurale et agroalimentaire.