Pas moins de 7 238 éléments de la Sûreté nationale viennent de bénéficier de promotions aux grades supérieurs à l'occasion de la fête de la police arabe. La remise de grades a eu lieu hier à l'école supérieure de police Ali-Tounsi (ex-Châteauneuf), lors d'une cérémonie présidée par le général-major Abdelghani Hamel en présence du colonel Lahbir, directeur général de la Protection civile, d'officiers supérieurs de la DGSN et d'autres institutions ainsi que des ambassadeurs de différents pays à Alger. Les nouveaux gradés concernent 36 commissaires divisionnaires, 173 commissaires principaux, 499 commissaires, 857 inspecteurs principaux de police, 629 inspecteurs de police, 2 699 brigadiers chefs, 1 362 brigadiers et 982 agents civils assimilés. Il s'agit, selon les précisions du commissaire divisionnaire Boumediene Bennacer, directeur adjoint du recrutement à la DGSN, d'une opération de sélection effectuée par des cadres supérieurs au niveau central et régional en se basant sur un ensemble de critères à appliquer au cas par cas sur les listes du personnel proposé à la promotion exceptionnelle. Pour sa part, le général-major Hamel a souligné les efforts fournis par les policiers pour la sécurité et la stabilité du pays rappelant que ces deux dernières sont une condition indispensable pour tout développement. Dans une allocution lue en son nom par le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, directeur de la communication à la DGSN, le patron de la police algérienne a fait état de nouveaux défis en matière de lutte contre la criminalité notamment transfrontalière. Une situation qui, insiste-il, ne donne pas trop le choix aux pays arabes qui doivent renforcer leurs coopérations et doubler leurs efforts en faveurs d'actions communes de lutte contre différentes formes d'insécurité. M. Hamel a, dans ce sillage, rappelé les recommandations du 37e congrès des chefs et responsable de police arabes tenu à Tunis où la proposition de la délégation algérienne pour «une stratégie arabe commune dans la lutte anti-terroriste», a été retenue. L'intervenant a estimé que la naissance de la coopération entre les pays arabes dans le domaine de sécurité date du 18 décembre 1972 quand il y a eu une première rencontre de grande envergure de chefs de police arabes aux Emiraties où ils ont tenu leur premier congrès soldé par un ensemble de recommandations et suivi par plusieurs conventions ayant donné des résultats positifs. Le DGSN, a souligné, qu'en dépit de tous les objectifs atteints, la police arabe doit fournir plus d'efforts face aux proportions que prennent le crime organisé et les nouvelles conjonctures que vit le monde arabe. Une situation qui a été, également, soulignée par le message du Dr Mohamed Ben Ali Koumane, le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur qui a insisté sur l'importance de la conjugaison des efforts entre les pays du monde arabe et la coopération efficace entre leurs services de sécurité notamment dans le domaine de la formation et de l'échange de renseignements. Une coopération qui, note-il s'impose du fait de la force d'organisation observée dans les réseaux criminels internationaux et leurs modes opératoires développés.