Evénement - Pour fêter la naissance de l'Union arabe de la police arabe, le 18 décembre 1972, une importante manifestation s'est tenue, ce matin, à l'école de police Ali-Tounsi, à Châteauneuf. Sans le proclamer ouvertement, l'art et le savoir-faire des forces de sécurité nationale est au menu de ces festivités auxquelles ont participé plusieurs pays arabes membres de l'Union de police arabe. Cette manifestation, dont l'ouverture s'est faite par le Directeur général de la Sûreté nationale le général major Abdelghani Hamel, a permis de découvrir les multiples activités de la Sûreté nationale au service de l'Etat et du citoyen. Les délégations de police des pays arabes pouvaient, à l'occasion, avoir un aperçu sur les activités de la Sûreté nationale et l'engagement de notre pays dans le regroupement qui porte comme appellation Union de la police arabe (UPA). Le premier responsable de la Sûreté nationale a rappelé que «l'Algérie s'efforçait véritablement de donner un sens au programme établi en partenariat avec les pays membres de l'UPA conformément aux conventions de coopération ratifiée lors des congrès des responsables de la police et de la sécurité arabe afin de lutter contre l'extrémisme, le terrorisme et le crime organisé. La célébration de cet événement n'est que la traduction de notre pays de la croyance au devenir commun pour le bien-être des populations. Le général Hamel a aussi rappelé les efforts consentis par l'Algérie envers l'ensemble des pays de l'union dans leurs systèmes sécuritaires. Le Dgsn a souligné que «l'organisation de la police arabe a permis l'adoption de protocoles de lutte contre l'ensemble des maux engendrés par le crime organisé et a été l'occasion de définir une stratégie arabe de protection civile». Il a rappelé que les objectifs consistaient en l'attachement de l'intégrité arabo-musulmane avec ses indices d'honneur, de compétence, d'efficacité, de justice, de neutralité, et de préservation des reflexes nobles dans l'application des missions sécuritaires. En effet, la politique de sécurité préventive et de rattrapage dans les domaines de la drogue et du terrorisme sont d'une lourde responsabilité, ils doivent être soutenus par un effort collectif émanant de tous les éléments de la société et ses structures. L'information et la communication, a-t-il déclaré, sont des armes efficaces dans la lutte contre les phénomènes qui gangrenent la guerre des terreurs. Le Dgsn a également insisté sur la sensibilisation et la mise en confiance des populations dans le domaine de la sécurité grâce aux procédures scientifiques modernes devant être mises en œuvre grâce aux nouvelles technologies d'investigation que le secteur de la sécurité emploie sur le terrain. La tolérance et la compréhension sont également d'autres facteurs à prendre en compte dans cette lutte, a-t-il conclu. 7 054 fonctionnaires promus à des grades supérieurs Au moment où nous mettons sous presse, les festivités se poursuivent avec la promotion de 7 054 éléments des forces de sécurité dont 333 femmes à des grades supérieurs. Ainsi, le directeur de la communication au niveau de la Dgsn, le commissaire principal Djilali Boudalia, est promu au grade de commissaire divisionnaire. Toutes ces promotions se sont faites selon le mérite et l'ancienneté dans les rangs des services de la Sécurité nationale.