D'après des informations de plus en plus précises, les forces aériennes syriennes auraient entamé une nouvelle étape dans la guerre implacable que Damas livre à la rébellion et ses soutiens étrangers en utilisant des bombes thermobariques dans des raids concentrés. A Alep, des chasseurs-bombardiers syriens ont visé un centre de commandement de la redoutable Brigade du Tawhid sise en plein centre de la seconde ville de Syrie avec des bombes thermobariques causant la mort de plus de 40 dirigeants du groupe extrémiste. Ces derniers s'étaient réunis pour arrêter une nouvelle stratégie de lutte contre l'armée syrienne et leurs rivaux parmi la kyrielle de groupes combattants en Syrie. De toute évidence, l'armée syrienne disposait au sol d'éléments infiltrés en zone rebelle pour le renseignement et le marquage de la cible. Aussitôt le raid effectué, des centaines de combattants rebelles ont commencé à ratisser les quartiers sous leur contrôle pour appréhender d'éventuels suspects de collusion avec les forces du régime. Des témoins du raid aérien décrivent une scène de fin du monde. Outre leurs effets mécaniques et thermiques, les bombes à surpression thermobarique sont particulièrement efficaces dans les milieux clos. Le lieu où s'était déroulé la réunion d'état-major de la Brigade du Tawhid étant situé au bout d'un enchevêtrement de ruelles étroites et l'on peut imaginer les effets de la surpression puis de la dépression successives qu'on provoquées ces armes dans ces conditions-là. D'autres informations indiquent que l'armée syrienne aurait repoussé un assaut soutenu des phalanges d'Ennosra et d'autres groupes alliés en provenance de la frontière libanaise. Ces derniers, relativement bien armés, tentaient une percée pour reprendre la localité très stratégique d'Al-Qussayr. Des bombardiers syriens les ont accueillis avec des dizaines de bombes thermobariques que les rebelles identifient à des réservoirs. Ennosra aurait perdu plus de 248 combattants dans ces étranges averses de feu. La réponse musclée de l'armée syrienne à ces nouvelles contre-offensives rebelles n'est pas fortuite et répond à des informations faisant état d'une offensive générale rebelle sous supervision de l'Arabie saoudite et d'Israël. L'attentat terroriste ayant visé la ville russe de Volgograd ayant été interprété par Damas comme le signal de départ d'une offensive plus vaste par l'axe formé par le noyau dur Washington, Ryad et Tel-Aviv.