Le ministère du Commerce a organisé, hier, une réunion annuelle d'évaluation du secteur à la Safex, aux Pins maritimes à Alger. Le ministre a déclaré que l'Algérie pourrait accéder à l'OMC à la fin de février 2014. L'année 2014 sera celle de l'entrée de l'Algérie à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), selon Mustapha Benbada. «L' accord bilatéral a été signé avec le Venezuela à Bali (Indonésie) dans le cadre des négociations en vue de l'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC)». «Le président du groupe de travail chargé de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC a affirmé dans un dernier contact, qu'il s'emploie à convaincre les membres de la tenue de ce round vers fin février ou début mars prochain comme proposé par l'Algérie», a expliqué Benbada. Ainsi, le ministre a livré un bilan des actions des services de contrôle et de répression des fraudes. Il a indiqué que les services de son département ont enregistré 1 199 088 interventions qui ont permis de révéler des produits non-conformes aux exigences sanitaires. Benbadda, lors d'une allocution prononcée devant les cadres de son secteur lors de la journée d'évaluation annuelle de son département ministériel, a dressé un bilan positif eu égard à la conjoncture sensible dans laquelle s'est déroulée l'année 2013. «Le secteur du commerce a connu une grande dynamique l'année dernière sur les plans législatif réglementaire et professionnel», a-t-il lancé en direction de ses cadres. Par ailleurs, le ministre a fait part de la relance du Conseil de la concurrence et la définition des conditions et des modalités de création et d'aménagement des espaces commerciaux. En outre, le ministre a ajouté que son département allait créer un laboratoire de contrôle de la qualité dans chaque wilaya en vue d'améliorer le contrôle des produits alimentaires. Le ministre a aussi déclaré que son département ministériel, qui a refusé 60 000 tonnes de marchandises ne répondant pas aux normes, allait créer un laboratoire national d'essai pour contrôler les produits industriels. Le registre commercial électronique, une touche de modernité A partir de 15 février prochain, les commerçants pourront avoir un registre de commerce muni d'une «puce électronique». «C'est une touche de modernité dans une administration algérienne», a indiqué le ministre du Commerce. Tous les registres de commerce délivrés par la wilaya d'Alger seront sous forme de document sur papier qui portera une puce électronique à compter de ce 15 février de l'année en cours. Ce projet permettra également de faciliter et alléger les mesures administratives pour l'obtention de l'extrait du registre de commerce, mettre un terme à la falsification et moderniser les opérations de contrôle des activités commerciales. Le ministère du Commerce élaborera, en collaboration avec le Centre national du registre de commerce, des textes organisationnels pour trouver les bases juridiques de la nouvelle forme de ce document qui contiendra toutes les informations relatives à l'entreprise et à son propriétaire. Notons que le budget préliminaire alloué à cette opération s'élève à 49 millions de DA, dont 30 millions ont été accordés par le Fonds d'appropriation des usages et du développement des technologies de l'information et de la communication (Faudtic) et 19 millions par le Centre national de registre du commerce. Le ministre a déclaré, dans un autre contexte, que 835 marchés informels ont été éradiqués et que plus de 1 000 marchés ont été créés durant l'année 2013.