Le FC Barcelone était déjà dans la tourmente avec l'affaire Neymar, mais voilà qu'une deuxième attaque juridique vient perturber la sérénité du club catalan. En cause cette fois-ci, des impayés sur la nouvelle Masia. Si le FC Barcelone a toujours défendu ses positions dans l'affaire Neymar, affirmant que rien d'illégal n'était intervenu dans le transfert de la star brésilienne, une plainte d'un socio du club culé a suffi pour provoquer un véritable tremblement de terre. Un cataclysme qui a précipité la démission du président Sandro Rosell, alors que des nouvelles révélations sur un transfert qui pourrait atteindre plus de 100 millions d'euros ne cessent d'affluer. Pourtant, le cas Neymar est loin d'être le seul cas délicat à gérer pour le club catalan, qui fait actuellement face à des attaques en justice répétées. Au centre de toutes les accusations : le chantier de la nouvelle Masia, inauguré en 2011. Et dans le rôle de l'accusateur, la société MCM, principal constructeur du complexe ultra-moderne. D'après l'agence de presse espagnole EFE relayée par «AS», cette dernière vient en effet de déposer une plainte devant le tribunal de première instance pour des impayés s'élevant à environ 160 000 millions d'euros plus intérêts. Une plainte qui vient s'ajouter à une autre, bien plus conséquente, puisque MCM réclame depuis quelques mois, la bagatelle de 100 millions d'euros au club blaugrana. Sous la présidence de Joan Laporta, le Barça avait en effet signé un contrat avec MCM prévoyant une exploitation commerciale commune des façades de la Masia. Mais ce contrat aurait finalement été annulé et remplacé par le club catalan avec l'arrivée de Sandro Rosell à la présidence. Et si l'affaire doit être jugée en juillet prochain, le Barça a, selon EFE, des raisons de craindre le pire, l'agence de presse ayant eu accès à des échanges de messages électroniques entre les deux parties, laissant supposer une exploitation commune des façades de la Masia. Alors que le Barça s'est vu contraint de verser près de 13 millions d'euros au Trésor Public dans l'affaire Neymar, un nouveau tollé juridique se profile. Et il pourrait faire très mal.