Quitte ou double. Ce que vous risquez de gagner est autrement infiniment plus grand que ce que vous risquez de perdre. De toute façon, vous être assurés de gagner, car tout le monde sait que celui que vous soutenez à travers celui qui soutient le futur président et dont vous savez qu'il prend le petit-déjeuner avec lui qui sera le futur président, c'est-à-dire celui sur lequel vous avez misé. Et vous avez raison, car celui qui vous a garanti que vous serez dans le camp (pas le clan) du vainqueur a parfaitement raison. Attendez de voir si vous en aurez pour votre argent. Peut-être qu'ils doivent leur sortie du néant à la presse plus particulièrement, car il suffisait de créer un comité de soutien, ou d'avoir l'intelligence de créer un comité des comités de soutien pour disposer de relations au sein de la presse. Cette réalité ne procède pas d'un phénomène spontané. Elle avait commencé «petit» puis a été tolérée, puis encouragée, car instrumentée par les différents pouvoirs successifs au nom d'enjeux de pouvoir, toujours d'enjeux de pouvoir avant que ces derniers ne s'aperçoivent qu'ils ont perdu tout contrôle sur ce qui n'est plus un phénomène, mais sur ce qui est devenu plutôt une réalité. Une réalité ? Quelles réponses à donner aux quelques questions suivantes ? Pourquoi dans tous les pays arabes n'émerge-t-il hégémoniquement que l'islamisme politique dans toutes ses composantes lorsque les élections sont libres ? Pourquoi lesdites «révolutions» qui ne sont jamais initiées par les islamistes sont toujours récupérées par ces derniers ? C'est également le cas en Algérie avec «la révolution d'Octobre 88». Pourquoi les insurrections contre les gouvernants en place amènent-ils l'élargissement des rangs des islamistes nationalistes ou «oummistes», et leur rapide montée en puissance dans la conduite des «combats» ? Pourquoi dans les guerres civiles, c'est l'intervention de l'armée qui empêche l'effondrement des pouvoirs visibles en place en faveur des islamistes ?