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Eviter l'urbanisation effrénée des grandes agglomérations et déplacer la capitale
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 08 - 2014

Il faut impérativement en 2015 penser à déplacer la capitale, et trouver impérativement des solutions innovantes devant profiter des réserves de change estimées à 195 milliards de dollars en juin 2014. Le coût de la création d'une capitale nouvelle, avec toutes les commodités ne dépasserait pas avec toutes les commodités 10 milliards de dollars, une goûte d'eau par rapport aux dépenses qu'elle nécessiterait et aux impacts positifs qu'elle engendrerait.
1.-L'Algérie s'oriente vers plus de 39 millions d'habitants fin 2014. Alger, avec 13 daïras, dirigées par des walis délégués et 57 communes s'étendant sur une superficie de 1 190 km2 est la première agglomération du Maghreb. L'unité urbaine d'Alger comptait 2 882 897 habitants, selon le dernier recensement de 2007/2008. Mais 4,4 millions, selon le MAE français, 6 727 806 habitants en 2010 suivant le classement des 100 plus grandes villes du monde par World Gazetteer et 6 488 795 habitants selon Population Data.So. Si on prend comme hypothèse 6,5 millions d'habitants, elle abriterait 16,5% de la population algérienne donnant une concentration très élevée par km2, alors qu'elle ne devait pas, selon les normes, abriter entre 1,5 et 2 millions d'habitants. Cela explique la concentration d'activités de services, d'équipements, d'infrastructures, de centres de recherche, d'industries et de grands projets urbains. Capitale politique, administrative et économique du pays, elle est le siège de toutes les administrations centrales, des institutions politiques et sociales, des grands établissements économiques et financiers, des grands centres de décisions et de représentations diplomatiques. Il s'en est suivi des investissements en infrastructures, se chiffrant en milliards de dollars qui ont été réalisées ces dernières années sans que l'impact se fasse sentir sur les populations. Cette situation devient intenable, et ce n'est ni la construction de nouveaux ponts ou trémies, ou la nouvelle ville de Sidi Abdellah où sont prévus universités, hôpitaux, centres d'affaires, sièges administratifs, centres commerciaux, terrains de golf, parc de 50.000 logements et autres équipements multimédias, qui résoudra les problèmes d'ordre structurel. Alger étouffe avec des incidences négatives psychosociologiques et économiques. Les derniers événements devraient nous faire réfléchir. Alger est une zone sismique sensible, menacée par plusieurs failles. Par ailleurs, de par sa situation géographique, Alger est fortement soumise aux risques d'inondation à cause du ruissellement des eaux de pluie des hauteurs de la ville jusqu'aux quartiers situés en contrebas, et certains experts prévoient horizon 2030 avec le réchauffement climatique, un relèvement du niveau de la mer et un risque de pénurie d'eau. 2 - Le déplacement de la capitale avait été préconisé déjà en 1983 où j'ai eu le privilège d'être un proche collaborateur, entre 1980-83 du Docteur Amir (ex-SG de la Présidence de la république sous feu le président Houari Boumediene) et président de la Cour des Comptes, en tant que directeur général des études économiques et premier conseiller (magistrat), entre le dernier trimestre 1982 et le premier trimestre 1983, où il m'avait confié une importante mission diligentée en relation avec le cabinet de la présidence de la République, du ministre de l'Intérieur et du ministre de l'Habitat de l'époque, afin de diagnostiquer la situation de l'habitat sous toutes ses dimensions (économique, social, culturel) au niveau de tout le territoire national. J'ai sillonné pendant plusieurs mois avec mes collaborateurs, tous universitaires expérimentés de différentes disciplines, les 31 wilayas de l'époque, et tenu des réunions marathons que j'ai présidées personnellement avec les walis et les directeurs d'exécutifs concernés. A la suite de ces réunions avec PV, des recommandations précises avaient été suggérés avec un rapport final de 4 volumes de plus de 600 pages mettait en relief, il y a de cela plus de 30 ans, le danger de la spéculation foncière au niveau des grandes agglomérations, de l'extension de l'urbanisation (40-50% d'Alger sont actuellement urbanisé) des bidonvilles, notamment Alger, Oran, Constantine, Annaba avec des ceintures autour de ces grandes villes de poches importants de la sphère informelle. Une rencontre récente organisée par la wilaya d'Alger, a montré que la capitale confrontée à la pression démographique «est exposée aux risque naturels avec un nombre croissant de constructions illicites sur des terrains à risques». Dès lors, s'impose une politique d'aménagement du territoire évitant cette urbanisation effrénée, d'urbaniser les terres agricoles et au niveau des quartiers des tensions sociales à l'avenir (groupes mafieux, trafic de drogues, prostitution). Comme mentionné dans le rapport de 1983 de la Cour des Comptes, s'impose l'urgence d'avoir un cadastre réactualisé, (posant la problématique des titres de propriété), d'inventorier les bâtiments de la colonisation qui nécessitaient soit la démolition, soit des investissements de rénovation, des bâtiments et maisons qui ne répondaient pas aux normes de sécurité. 3 - La nouvelle capitale devrait être implantée vers l'axe Médea – Djelfa sur un espace plat, dont le coût du terrain est bas et utilisant les nouvelles méthodes de construction plus rapides et économisant le ciment, le rond à béton et l'électricité. Ce grand pole administratif, modèle de protection de l'environnement sera un espace aménagé qui devra avoir toutes les commodités: eau , électricité, pouvant combiner avec le traditionnel le développement des énergies renouvelables pour l'électricité afin de lutter contre la pollution et économiser l'énergie, autoroutes, aéroport, écoles primaires, secondaires, une grande université, un hôpital, des hôtels, des structures de la gendarmerie et de la DGSN et des centres de loisirs, le logement de fonction du Premier ministre ou du chef de gouvernement, des ministres et hauts cadres meublés qui devront les quitter aussitôt leur mission terminé. Pour les permanents, il y a lieu de prévoir la construction d'immeubles avec un loyer modéré ou proposer un achat à tempérament. Il habritera, selon un plan ordonné, les immeubles de la chefferie du gouvernement (pourquoi pas le siège de la présidence de la république et le parlement), de tous les ministères et leurs annexes, les grandes sociétés publiques et des lots pour les ambassades désirant faire le transfert, qui après leurs constructions en seront les propriétaires. Ainsi, Alger serait une ville commerciale et touristique (Alger est une ville d'histoire millénaire) permettant de réduire substantiellement la spéculation foncière, et cette urbanisation croissante, qui atteint un niveau intolérable, les immeubles vacants pouvant être destinées à d'autres activités. Cette nouvelle structure entraînera forcément le développement des Hauts Plateaux, bon nombre d'activités tournant autour de cette nouvelle ville administrative et de libérer le Club des Pins qui reviendra à sa vocation originelle de lieu touristique pour tout le monde. Cela enlèverait le stress tant des ministres qui se voient accompagnés chaque jour par des agents de sécurité et favoriserait une plus grande cohésion gouvernementale sous réserve d'objectifs stratégiques précis et de regroupements de ministères qui se télescopent. Ils pourraient même aller au travail à pied dans cette enceinte sécurité, ainsi que des cadres dont ces derniers mettent souvent 2 heures à l'aller et deux heures au retour pour rejoindre leur lieu de travail, accroissant le stress et se répercutant sur la productivité du travail. Et, surtout le déplacement de la capitale rendra un grand service aux citoyens confrontés pour leur déplacement à Alger à la circulation, à la cherté de l'hôtel et pouvant résoudre plusieurs problèmes au niveau de différents départements ministériels en un laps de temps restreint. 4 - En résumé, le coût global ne devrait pas dépasser 10 milliards de dollars à prix constants 2014, (tout retard induisant des surcoûts). C'est un impératif social et économique devant débuter les travaux en 2015 pour être opérationnel horizon 2020/2025. Mais ne nous trompons pas de logique. Le déplacement de la capitale est intiment lié à une réelle décentralisation pour un espace équilibré et solidaire, une société citoyenne impliquant la refondation de l'Etat. Il s'agit de ne pas la confondre avec la déconcentration des problèmes, passant par une véritable lutte contre le cancer de la bureaucratisation de la société qui engendre la corruption et le divorce Etat-citoyens. L'exemple des extraits de naissance et du casier judiciaire est à saluer, et il faut continuer dans cette voie. Malheureusement, la majorité des secteurs ne suivent pas. Deux exemples, et je m'adresse directement au ministre des Transports, problèmes que je viens de vivre personnellement entre le 20/25 août 2014, mais auxquels sont confrontés les simples citoyens. Des billets émis par Air Algérie (France) en bonne forme avec une réservation ferme Oran-Paris pour trois personnes ; or, il se trouve que la réservation de la troisième personne ait été retirée sans préavis, bien que le billet existe au niveau de l'ordinateur, et sur le vol Oran-Paris de 8h du matin, plus de cinq personnes ont mis leurs enfants sur leurs genoux bien qu'ils aient payé l'intégralité du billet. A l'aéroport, le 25 août 2014 (aberration suprême, le WC fermé depuis une semaine au niveau de l'international) règne une pagaille sans pareille. Où est le complot extérieur contre Air Algérie, qui a besoin avant tout d'un nouveau management stratégique pour redorer le pavillon national ? Autre exemple, aberration en 2014, où l'intermédiation financière se fait en temps réel : le système financier sclérosé, pourtant poumon des réformes, mais en Algérie, lieu de distribution de la rente expliquant qu'il est plus facile d'importer que de produire localement: pour avoir un chéquier de banques (l'envoi peut durer 8 mois) , il faut attendre qu'il soit transmis par Alger. La circulaire du Premier ministre permettant de percevoir sa retraite dans les banques primaires n'a pas été appliquée faute de circulaire d'application, assistant les fins de mois à des chaines sans fin au niveau des PTT. Pour un virement de compte à compte CCP à CCP au-delà de 280 euros (30.000 dinars), il faut transmettre le chéquier barré à Alger

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