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«El-Wahrani» de Lyes Salem présenté à la presse
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 09 - 2014

La fiction «El-Wahrani» (L'Oranais), une fresque dédiée au parcours de deux d'amis au lendemain de l'indépendance écrit et réalisé par Lyes Salem a été projeté samedi à Alger à la presse en avant-première nationale.
D'une durée de 120 min, ce film co-produit par «Leith Média», «Dharamsala» et l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), relate le parcours de deux amis, compagnons de lutte, qui se retrouvent à la fin de la guerre de libération nationale pour construire, chacun à son niveau, l'Algérie indépendante. Djaâfar, surnommé l'Oranais (incarné par Lyes Salem) retrouve les siens après avoir passé plusieurs années au maquis et apprend le décès de son épouse, violée par un colon et qui a donné naissance à une garçon, fruit de cet acte de représailles. Hamid, jeune diplomate joué par Khaled Benaîssa, rentre à Oran pour se marier et occuper un poste politique important après avoir sillonné le monde pour trouver des soutiens étrangers à la cause nationale. Abattu par ce drame, ne sachant quoi faire de l'enfant, fruit du viol de son épouse, Djaâfar, sombre très vite dans le désespoir avant que son ami haut placé ne le reprenne en main et décide de le nommer à la tête d'une usine de transformation de bois. Se retrouvant souvent dans un bar-restaurant très fréquenté d'Oran, les deux amis se laissaient aller à des rêveries sur l'avenir du pays dont ils construisaient l'indépendance voulant «produire un meilleur vin que les français, vendre du bois aux Canadiens et même développer des études spatiales». Au fil des années, l'Oranais regarde grandir son fils qu'il a gardé et appris à aimer en lui cachant la vérité sur sa paternité soutenu par son ami qui va jusqu'à commander une pièce de théâtre pour inscrire ce mensonge. Devenu assoiffé de pouvoir, Hamid va jusqu'à faire incarcérer un de leurs amis, Farid campé par Najib Oudghiri, opposant à la politique de l'époque qui s'était dressé contre la corruption, et qui décède accidentellement lors de son emprisonnement, ce qui a conduit à une longue séparation avec l'Oranais. Plus de vingt ans plus tard, l'homme politique, qui avait fini par croire à ses propres mensonges, s'est retrouvé abandonné dans un hôpital ruminant ses échecs, alors que l'Oranais, qui s'était approprié le bar-restaurant devenu un repère pour les services de sécurité, était confronté à la curiosité de son fils trahi par son teint, la couleur de ses yeux et par un journaliste voulant dévoiler la vérité sur la paternité du jeune homme. Pour le réalisateur, cette fresque riche en symboles, en allusions et en humour représente un questionnement nécessaire pour «regarder et assumer sa mémoire telle qu'elle est». A travers cette longue amitié, Lyes Salem a réussi à transmettre au public, tout en le tenant en haleine, une aventure humaine portée par une vision de la construction de l'Algérie indépendante, dans ses échecs et ses réussites, en trame de fond. Pour ce film Lyes Salem avait reçu dernièrement le «Valois du meilleur acteur» au 7e Festival du film d'Angoulême (France), une distinction qu'il avait déjà reçue en 2008 pour son rôle dans «Mascarades» qu'il avait aussi réalisé. La sortie de ce film dans les salles algériennes est prévue pour cet automne avant d'être distribué en France à partir du mois de novembre.

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