Le Premier ministre australien a déclaré que les services de sécurité auraient réussi à déjouer un attentat terroriste en voie de préparation dans son pays. A ce même sujet, Tony Abbott a ajouté que 15 individus qui projetaient des attentats ont été arrêtés. Les interpellations ont eu lieu dans les banlieues de Sydney, Brisbane, Etats du Queensland et de Nouvelle-Galles du Sud. Au moins 800 policiers ont participé à cette opération antiterroriste et qui s'est achevée par l'interpellation de 15 individus dans les milieux islamistes. Les personnes appréhendées seraient des membres des filières djihadistes ou soupçonnées d'appartenir à ces mêmes réseaux. Des sources policières australiennes ont ajouté que certains des individus interpellés se seraient montrés très actifs dans la volonté de commettre des attentats ou des meurtres en public sur l'île. Le chef de la police fédérale, Andrew Colvin, a livré des précisions dans la foulée de l'opération : «La police estime que le groupe contre lequel nous avons lancé cette opération aujourd'hui avait l'intention et avait commencé à planifier des actes de violence ici en Australie [...] Ces actes de violence consistaient notamment en des attaques aveugles contre des civils». L'opération a été lancée après l'interception d'un message d'un «Australien apparemment assez haut placé au sein de l'EI», explique le Premier ministre Tony Abbott. Ce message appelait les membres du réseau à assassiner des citoyens en public, en pleine rue. Un mode opératoire qui se rapproche de Hyperlinkz «http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/l-etat-islamique-revendique-l-execution-de-l-otage-britannique-david-haines-567671» la décapitation récente des trois otages détenus par l'EI. Selon les services de sécurité australiens, une soixantaine de ressortissants combattraient avec les djihadistes en Irak et en Syrie. «La menace qu'ils représentent augmente depuis plus d'un an», affirme Tony Abbott. Un Premier ministre qui s'est fortement engagé aux côtés des Américains dans la lutte contre les djihadistes, avec notamment le déploiement de 600 soldats aux Emirats arabes unis, ou encore la livraison de matériel militaire. Cette opération dans les milieux islamistes intervient quelques jours seulement après l'interpellation de six personnes dans les milieux islamistes en France. (Voir notre édition du 18 septembre 2014). Ces arrestations préventives dans les milieux islamistes ne sont pas suffisantes pour mettre à l'abri les pays européens ou autres, de la menace terroriste. Comme nous l'avons indiqué dans nos précédentes édition, ce n'est pas avec de l'aspirine que la «gangrène» pourrait être soignée. Même si par le biais de cet antiinflammatoire, le patient sera soulagé à titre temporaire, il ne sera pas guéri. C'est le même cas pour le terrorisme islamiste qui ne pourrait être éradiqué qu'à partir de ses racines. Malheureusement, ce n'est pas le cas aujourd'hui, bien au contraire : certains pays qui disent lutter contre ce fléau continuent non seulement à le financer mais contribuent au recrutement et à l'endoctrinement des «djihadistes». Ce qui est encore très grave est que les «émirs» de ces fanatiques ont bénéficié de l'hospitalité de plusieurs capitales pour des différentes raisons. Le comble est que les pays qui reçoivent et protègent chez eux ces «scorpions» ne savent pas qu'ils sont eux-mêmes exposés à des morsures mortelles à n'importe quel moment. A bon entendeur...