C'est en 1988 que les Sétifiens ont disputé leur première finale de la Ligue des champions d'Afrique sous la houlette du défunt Mokhtar Arribi, face à l'équipe de Iwan yanyou Constantine par un temps neigeux. Les coéquipiers d'Adjissa avaient réussi à renverser la vapeur par un score lourd de quatre buts à un. Les Bendjaballah, Rahmani, Zorgane, Serrar, Bernaoui et Adjissa avaient offert le premier cadeau à la ville d'Aïn El Fouara. Voilà, 26 années après, les Noir et Blanc se retrouvent en finale de cette fameuse compétition avec une nouvelle génération et un nouveau coach en l'occurrence, Madoui, qui a donné un souffle nouveau à cette formation dont personne ne donnait cher surtout dans ce parcours africain. Les coéquipiers de Khedairia ont relevé le défi en terre congolaise, malgré les pires difficultés d'hébergement, de restauration ainsi que le mauvais accueil des responsables du TP Mazembe. L'aigle noir dans le chaudron de Lubumbashi plein à craquer, a réussi à tenir tête à cette formation, se permettant le luxe d'ouvrir le score pendant les premières dix minutes. Les Corbeaux réussirent à remettre les pendules à l'heure sans trop de difficultés. En seconde période, les Congolais ont pris l'avantage au score et leurs actions offensives leur ont permis d'apporter l'estocade à trois, la qualification était dans la poche mais le staff technique a joué son va-tout en intégrant deux attaquants Djahnit et Younes. Ce dernier réussit à lober le portier local offrant ainsi une qualification historique pour les Noir et Blanc devant plus de 30 000 supporters excités. Au coup de sifflet final de l'excellent arbitre égyptien, qui a été à la hauteur, les milliers de fans sont sortis sur les grandes placettes pour exprimer leur joie, et la placette d'Aïn El Fouara a été le théâtre d'une grande fête. L'Entente de Sétif a réussi le pari en honorant le football algérien. La finale est prévue le 1er novembre, date de la rencontre retour et qui coïncidera avec le grand événement historique du déclenchement de la révolution algérienne.