«Une enveloppe de 560 millions de dinars pour le règlement des dettes contractées par les établissements hospitaliers de la wilaya de M'sila est disponible», a annoncé, avant-hier, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf. Le ministre a insisté, dans ce contexte, pour l'apurement des dettes contractées auprès de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), de l'Institut Pasteur et des divers fournisseurs des hôpitaux «avant la fin de l'année en cours», faute de quoi, a-t-il averti, des sanctions seraient prononcées à l'encontre des gestionnaires défaillants. M. Boudiaf, qui intervenait au cours d'une séance de travail qui a réuni, au siège de la wilaya, les cadres de son secteur, a également indiqué que les services d'oncologie devant être ouverts à M'sila et Boussaâda pour, notamment, la chimiothérapie et les traitements légers, seront prochainement renforcés par des praticiens ayant suivi une formation spécifique. Il a également annoncé la mise en place «très prochaine», à l'hôpital mère et enfant de M'sila, d'un appareil de mammographie pour mettre un terme aux déplacements des patientes vers d'autres wilayas. Le ministre de la Santé a par ailleurs annoncé, au cours de cette réunion, la mise en place d'un scanner à l'hôpital de 240 lits de Sidi-Aïssa, rappelant, au passage, le projet de construction d'un nouvel hôpital de même capacité, dans cette localité, en remplacement de la structure actuelle, fissurée par endroits en raison de la nature du sol affecté par la présence d'argile gonflante. S'agissant du phénomène lié aux comportements violents signalés dans certains services d'urgence, M. Boudiaf a promis qu'il y sera mis un terme en coordination avec les services de sécurité. Le ministre a par ailleurs fait part de la décision de son département de suspendre l'ouverture de nouveaux cabinets médicaux privés, généralistes ou spécialisés, «jusqu'à ce que les postes ouverts dans les établissements publics de santé soient pourvus». Au sujet de la préoccupation liée au manque de médecins spécialistes, Abdelmalek Boudiaf, tout en promettant de résorber les déficits réels enregistrés, a préconisé de «redonner sa place au praticien généraliste», dont le rôle est important, sans focaliser sur les médecins spécialistes.