Invité hier au forum de la radio du centre culturel «Aïssa Massaoudi», Amar Ghoul a répondu à plusieurs questions, liées au secteur du transport dans le cadre du plan quinquennal. il s'agit des dossiers relatifs aux entreprises Air-Algérie, l'Agence national d'études et de suivi des investissements ferroviaires, la SNTF et la SNTM. Sur le transport aérien, le ministre des Transports a assuré qu'il est en nette amélioration car beaucoup de projets sont programmés, notamment l'acquisition de 16 avions et le nouveau partenariat avec «tassili-airlines». selon Ghoul, «le transport aérien en Algérie n'est absolument pas en crise mais il a besoin de réorganisation et de modernisation», a-t-il déclaré. Sur la question de la circulation routière de la capitale et des grandes villes, le ministre a rappelé les efforts consentis par l'Etat au cours des dernières années, en citant les réalisations du tramway, le téléphérique et le métro ainsi que leur projet d'extension. «D'ici 2019, l'Algérie va atteindre 12 500 km de voie ferrée à l'échelle nationale», a-t-il indiqué à propos du transport ferroviaire algérien, qui sera leader en Afrique d'ici quelques années, tout en espérant concurrencer les puissances mondiales dans ce domaine. Sachant que l'Etat prépare en ce moment l'acquisition de 17 nouvelles auto-rails et 50 locomotives (y compris le transport des marchandises). A propos du «crash des avions, accident de train et accidents de voiture», l'inquiétude de la majorité des Algériens, le responsable des Transports s'est montré confiant et a appelé l'ensemble des présents et les journalistes en particulier à être vigilants et faire barrage à «cette compagne menée contre les institutions algériennes et la compagnie d'air-Algérie en particulier». D'ailleurs, Amar Ghoul s'est lancé dans la guerre des chiffres et a donné un classement mondial sur les accidents, dans les différents secteurs, aérien, train et voiture où l'Algérie est loin d'être concernée par les premières places. En fin et au sujet des enquêtes menées dans son secteur, «laissez les spécialistes et commissions concernées faire leurs travail», conclut-il.