De nombreux projets, à l'arrêt pour une raison ou une autre, étaient «oubliés» depuis vingt ans pour certains, livrés au vandalisme des uns et des autres, après avoir englouti des milliards de centimes et occupé des assiettes foncières dont la ville de Blida aurait pu faire une meilleure utilisation. Il s'agit du nouveau siège de l'APC, du parking en sous-sol et de la maison de la Culture situés à Bab-Edzaïr, en plein centre de Blida et qui ont été lancés en 1985 qui ont végété jusqu'en mai 2011, date à laquelle ils ont été relancés par la wilaya, dans le cadre de la résorption du programme en cours et après avoir subi une expertise qui a démontré que les deux ouvrages, l'APC et la maison de la Culture, nécessitaient un confortement. Le choix s'est donc porté sur une entreprise publique, l'ENROS, qui a été chargée de réaliser le confortement des deux édifices, les voiles périphériques et opérer un chemisage avec du béton projeté. Depuis la reprise des travaux, il n'y a que le parking en sous-sol à avoir été terminé, même s'il présente quelques insuffisances. Il est désormais opérationnel, permettant à des dizaines d'automobilistes de garer leurs véhicules en toute sécurité et sans avoir à subir le joug des gardiens informels. Quant au siège de l'APC, les travaux sont à l'arrêt pour un simple avenant non engagé par les services techniques de l'APC et il a fallu l'intervention du wali de Blida, M. Mohamed Ouchen, pour débloquer la situation en réunissant les deux parties (maître d'œuvre et maître d'ouvrage) au siège de la wilaya où elles ont débattu de tous les problèmes rencontrés et préconisé des solutions par des décisions prises sur place. Pour le projet de la maison de la Culture, inscrit en 1989, les concepteurs n'avaient pas prévu de séparation entre les deux parties, commerciale et culturelle, et n'ont donc mis en chantier qu'une seule entrée, obligeant ainsi les visiteurs à passer par le centre d'affaires pour se rendre à la maison de la Culture. Devant cet état de fait, les services de la wilaya ont pris en main la situation et décidé la délocalisation de trois kios-ques qui gênaient l'unique accès direct à la maison de la Culture, puis la DUC a été chargée d'une expertise de l'édifice afin qu'il soit opérationnel. L'étude réalisée préconise la nécessité d'engager une AP de 416 millions de dinars pour les restes à réaliser du théâtre, du musée, de la bibliothèque, en plus de la dotation de la climatisation et d'un poste transformateur. Non loin de là, l'ex-quartier Bécourt accueillera le palais des Congrès, mais la réalisation a accusé beaucoup de retard à cause des services techniques de l'APC qui n'ont pas demandé les correctifs à l'étude réalisée par le BET Batna, qui devra respecter la superficie sur laquelle il sera érigé. Là aussi, le chef de l'exécutif a tancé les responsables et leur a ordonné de tout mettre en œuvre pour rattraper le retard et relancer le chantier.