C'est sur le site de l'ancien quartier Bécourt démoli, il y a 7 ans, sur une superficie de 27145,72 m2 et donnant sur le boulevard principal de Bab D'zaïr (Takarli), qu'un palais des Congrès va voir le jour. Le coup d'envoi des travaux de réalisation de ce pôle culturel d'envergure avait été donné lors des festivités du 11 Décembre par le wali, Mohamed Ouchen. Implanté sur une superficie de 27145,72 m2, sur l'assiette de terrain qui avait fait l'objet d'une expropriation par la commune de Blida et nécessité un montant de 39 milliards de centimes dégagé sur le budget communal en 2003-2004 pour l'indemnisation de ses occupants, cet espace culturel, qui s'élèvera sur deux niveaux, sera doté d'une coupole en verre sous forme de planétarium avec des ascenseurs panoramiques. Le rez-de-chaussée comprendra un bureau de réception, une cafétéria, une salle d'exposition et des locaux techniques. Au premier étage, des locaux pour la presse, un restaurant panoramique, une salle de conférences et une salle de projection de 300 places sont prévues. Le coût du projet confié au bureau d'études ETB Batna et prévu pour un délai de réalisation de 36 mois a été estimé à 257 milliards de centimes. Une première enveloppe de 310 millions de DA (correspondant à 16 milliards de centimes sur PCD et 15 sur budget communal) a été allouée pour la première tranche de travaux. Cet espace de grande envergure aura un rayonnement culturel sur toute la région. A ce titre, il a insisté sur l'utilisation de matériaux nobles et modernes et mis l'accent sur l'aspect architectural du projet dont le style devra refléter les traces urbanistiques historiques, le cachet particulier de la ville. Le choix de cette réalisation arrive à point nommé : Blida ne dispose pas d'une infrastructure digne de la dimension de son histoire culturelle et civilisationnelle, la salle Mohamed- Touri, exigüe et dans un degré de vétusté avancé n'est plus à même de contenir le large public. A ce titre, sa rénovation pour la reprise de sa vocation initiale (salle de théâtre) s'impose. En attendant, c'est la salle de conférences de la wilaya qui abrite les festivités culturelles. Toujours dans cette partie nodale du vieux Blida, à quelque 200 m plus bas, trois projets à l'arrêt pendant 25 ans (celui du futur siège de l'APC, le parking et la Maison de la culture) ont été repris en main. Depuis le démarrage des travaux en 1985, ces ouvrages ont fait l'objet de nombreuses réévaluations sans connaître d'aboutissement.Le parachèvement des travaux a été cette fois ordonné par l'actuel wali après diagnostic et étude d'expertise. Afin de répondre au souci de réhabiliter le service public mais encore de débarrasser ce grand boulevard urbain chargé d'histoire, de ce chantier à ciel ouvert qui promettait de durer. Le futur siège de l'APC qui s'élèvera sur 5 niveaux et le parking prévu pour 100 places s'étendent sur une superficie de 12 783 m2 et ont mobilisé une enveloppe budgétaire de 407,2 millions de DA. Pour l'édifice culturel en souffrance depuis 1989, un problème d'accès se posait. Il aura fallu d'abord procéder à la délocalisation par la wilaya des trois kiosques qui gênaient l'accès par la wilaya. Une expertise de cet ouvrage a ensuite été ordonnée par le wali. A cet effet, une autorisation de programme de 818 millions de DA sera affectée pour la réalisation du complexe culturel. Les contraintes ayant été levées et les démarches entreprises pour débloquer les fonds nécessaires et parachever, enfin, les travaux en souffrance répertoriés et évalués, il faut espérer, maintenant, en finir avec la laideur affichée pendant plus de deux décennies, en ce lieu névralgique et mythique de Blida qui a connu, par le passé, un club hippique et un hôpital, entre autres. F S