La Tunisie se fait éliminer à quelques pas de la demi-finale de la CAN 2015 par le Mauricien Rajindraparsad Seechurn, l'arbitre de la partie. Un autre scandale qui ne finit pas de tricoter le niveau de l'arbitrage africain. Samedi dernier, la CAF est mise devant ses responsabilités. Des responsabilités qui donnent droit à des supputations. Le football africain à mal, très mal, le football africain est menacé par ces hommes qui n'ont aucun scrupule à jouer le jeu des hommes forts pour quelques dollars de plus. Les conditions d'accueillir cette fausse CAN-2015 de secours en guinée équatoriale commenceront-elles à faire surface ? Allons-nous connaître prochainement d'autres révélations qui secoueront cette institution ? Tout est possible. Rien n'est à l'abri, il ne faudrait pas, à cette allure, s'étonner des suites que donnerait cette manifestation africaine qui vient de briser le football, pour ne pas dire la crédibilité des gestionnaires de cette institution footballistique africaine. Après le tirage au sort des plus scandaleux, voici une autre feuille qui se détache des registres de cette CAN pour aller alerter, ceux qui devraient se mobiliser pour sauver le football africain. Des questions s'arrachent et se bousculent sur les médias à la recherche d'une réponse, qui serait juste à même de convaincre ce vaste continent. La Tunisie ne serait pas la dernière équipe à se faire noyer par des décisions d'un éventuel autre arbitre qui serait complice de ce traînard. Quel courage, Monsieur l'arbitre, de faire un travail loin de vous honorer. Quel courage, ou plutôt, quelle force et conscience que vous avez à libérer de vos poumons un bout d'oxygène pour souffler dans votre sifflet pour accorder un penalty imaginaire. Ce but cruel, a fait mal aux Tunisiens qui ont peiné à réagir, et ils ont attendu jusqu'à la 112e minute pour menacer le but d'Ovono sur un coup-franc d'Ali Maâloul. Ferjani Sassi (116e) et Youssef Msakni (119e) ont eu également l'occasion d'égaliser, mais ils ont raté les opportunités qui leurs sont offertes parce que démoralisés par votre gestion. Les Aigles de Carthage ont, en effet, ouvert la marque par Akaichi (70e) mais la Guinée équatoriale, grâce à vous, a égalisé sur ce penalty inexistant dans le temps additionnel par Balboa (90e+2). Vous avez sifflé prés de 40 fautes aux Tunisiens et que 13 aux locaux. Vous avez réussi à démoraliser une jeune équipe qui avait l'espoir d'aller représenter le grand Maghreb dans cette CAN. Vous avez renvoyé, injustement, une équipe chez elle parce que vous aurez été instruit, certainement, pour accomplir cette sale besogne, celle de briser, non seulement la Tunisie, mais aussi le football maghrébin, qui brille sur les différents terrains des compétitions internationales. Votre conscience, comment se porte-t-elle aujourd'hui ? Les réactions sont extrêmement méchantes «le résultat est forcé», a dit le sélectionneur de la Tunisie, Georges Leekens, en conférence de presse. «Ils sont à domicile, j'avais dit vendredi que j'espérais que l'arbitre soit au niveau, il ne l'était pas, c'est simple, c'est dommage. Nous sommes très malheureux, la Tunisie ne mérite pas ça. C'est une injustice», a-t-il ajouté. Le défenseur tunisien Hamza Mathlouthi «n'a même pas touché le joueur, Ivan Bolado Palacios», a poursuivi le sélectionneur. «Je dois protéger mes joueurs et je dois aussi protéger le football. Je suis entraîneur depuis 30 ans, j'ai eu beaucoup d'expérience, j'ai travaillé à l'étranger, mais ça, on ne peut pas l'accepter. Le coup franc, d'accord, il était parfait, mais le penalty est inacceptable». «Tout le monde a rigolé, je n'en croyais pas mes yeux», a-t-il pesté. «Ce n'est pas beau pour le football, c'est dommage». «On n'a pas été traités comme il faut depuis deux semaines qu'on est là, et ça on ne l'a pas mérité, ça n'a rien à voir avec la Guinée équatoriale», a poursuivi Georges Leekens. Ce n'est pas seulement ce match, il y a deux penalties reçus et deux qu'on n'a pas reçus, c'est beaucoup en quatre matchs. Une fois, d'accord, deux fois, d'accord, trois fois, c'est difficile, quatre fois, c'est trop !»