La page de la Coupe d'Afrique des nations est définitivement tournée pour la sélection algérienne de football avec l'élimination amère aux quarts de finale face à la Côte d'Ivoire après sa défaite (1-3). Beaucoup ont évoqué l'avenir du sélectionneur national Christian Gourcuff. Certains estiment qu'il devrait quitter la sélection, puisque il n'a pas réussi à atteindre l'objectif des demi-finales. D'autres, par contre, estiment que l'objectif premier du coach français reste le titre continental en 2017 et la qualification au Mondial de 2018, prévu en Russie. Christian Gourcuff a évoqué son avenir juste après le match Côte d'Ivoire - Algérie, en affirmant : «Pour moi, il n'y a pas de problème, l'aspect contractuel n'est pas important, a rétorqué le Morbihannais. Je l'ai toujours dit, si les gens veulent continuer à travailler avec moi, je le ferai alors avec plaisir. Sinon, il n'y a aucun souci à ce que je parte. En tout cas, si vous voulez le savoir, demandez-le plutôt au président.» Mais dès sa descente d'avion à Alger, il a tenu à rappeler : «Je ne suis pas le genre d'entraîneurs qui démissionnent après un échec. Il faut aussi savoir gérer une déception.» Une manière de confirmer son envie de poursuivre sa mission à la tête des Verts. En 2013, Halilhodzic a été maintenu Il devrait être reconduit par le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua en dépit de l'amertume de l'élimination. Son prédécesseur, le Bosnien Vahid Halilhodzic, arrivée à la tête de l'équipe nationale en juin 2011, a bénéficié de dix-neuf mois avant de disputer la CAN-2013 en Afrique du Sud avec des résultats plus que décevants. Un seul point récolté face à la Côte d'Ivoire (2-2) et une élimination précoce après deux défaites face à la Tunisie (0-1) et le Togo (0-2). Malgré toutes les critiques, le président de la FAF a maintenu sa confiance en son entraîneur. Et l'équipe a réussi juste après à se qualifier en phase finale du Mondial-2014. Aujourd'hui, il serait inconcevable de demander la «tête» du sélectionneur national alors qu'il n'est à ce poste que depuis six mois tout juste. D'autant plus Christian Gourcuff a, maintes fois, indiqué qu'il était venu en Algérie pour un projet. Tout un chantier ! Pour sa première expérience à la tête d'une sélection nationale et aussi pour sa première CAN, le technicien breton s'est confronté à la «réalité africaine» avec son lot d'inconvénients avec les mauvaises pelouses, la chaleur, l'humidité, en plus du jeu physique des adversaires. Du coup, Christian Gourcuff qui prônait toujours le beau jeu fait de passes courtes, sait désormais que cela ne suffira pas pour pouvoir se hisser au sommet. Maintenant que le sélectionneur s'est vu renouvelé sa confiance pour mener à bien ses missions de 2017 et 2018, il devra tirer profit de la CAN, jouée en Guinée équatoriales et corriger les lacunes constatées lors de cette compétition. En plus de l'efficacité en attaque, il est plus que nécessaire de trouver des solutions en défense. L'axe pose un sérieux problème depuis plusieurs années déjà. Face à la Côte d'Ivoire, tout le monde a vu des défenseurs figés sur les actions des deux premiers buts ivoiriens. Certains disent qu'il faudra chercher de nouveaux défenseurs centraux. C'est tout cela qu'il faudra corriger d'ici les prochaines éliminations de a CAN-2017 et le Mondial-2018. Tout un chantier !