La conférence du consensus national du FFS qui devait se tenir le 23 et 24 février, a été reporté à une date ultérieure, a annoncée hier le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, au forum du quotidien Liberté, à Alger. «Nous avons estimé que la conférence doit être reportée à une date ultérieure. Nous n'avons reçu officiellement aucun refus des partis politiques», a expliqué Mohamed Nebbou.» Il y a eu des réserves et c'est normal. Sans le pouvoir, on ne peut pas tenir une conférence ou aller vers une nouvelle ère. Encore une fois, il n'y a pas de refus à participer à cette conférence. On est en phase de préparation», a-t-il ajouté. Auparavant, le Front des forces socialistes a affirmé que toutes les parties conviées à la conférence nationale sont appelées à faire des concessions afin d'accéder au consensus national. Par la voix de son membre de l'instance présidentielle, Ali Laskri, et lors d'une conférence organisée samedi, le 7 Février, à Oran pour expliquer l'initiative de son parti pour la tenue de cette conférence nationale du consensus, le FFS a insisté sur le point de «faire des concessions pour le consensus national». Ali Laskri a souligné que «l'Algérie a besoin de tous ses enfants. Il faut aller vers cette conférence nationale et chacun pourra défendre son programme et ses propositions», ajoutant que «l'ordre du jour doit être établi par toutes les parties». De son côté, le Mouvement populaire algérien (MPA) a précisé des conditions pour sa participation à cette conférence du consensus national. Parmi les conditions, a souligné le secrétaire général du MPA, Amara Benyounes, figure celle de «la non participation des exclus de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale». A l'issue de sa rencontre avec Mohamed Nebbou, premier secrétaire du FFS, Benyounès a affirmé dans une déclaration de presse que la participation de son parti au consensus national «est soumise à des conditions dont la non participation des exclus de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale». Il s'agit «d'un principe souverain pour le parti», a-t-il réaffirmé. Le secrétaire général du MPA a noté qu'il est nécessaire «de ne pas toucher à la légitimité des institutions de l'Etat et d'écarter, dans l'analyse de la situation politique en Algérie, l'existence d'une crise, car il s'agit plutôt de défis à relever avec la conjugaison des efforts de tous». Par ailleurs, Amara Benyounès a précisé que la décision de la participation de son parti à cette conférence sera prise après la réunion du bureau politique du parti la semaine prochaine. De son côté, le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, a qualifié sa rencontre avec Benyounès comme «franche» et a souligné la convergence de vues entre les deux formations politiques sur plusieurs questions appelant les partis politiques à faire des concessions pour garantir le succès de cette conférence qui, a-t-il ajouté, est «le meilleur moyen pour relever les défis auxquels est confrontée l'Algérie».