Les travaux de réalisation d'un péage et d'un centre d'entretien prévus sur l'autoroute Est-Ouest qui a été le sujet d'un exposé au niveau de l'échangeur «Sig», et dont l'intendance est confiée à l'Algérienne de gestion des autoroutes (AGA), a permis au ministre des Travaux publics de s'enquérir de la situation qui prévaut sur le terrain. Abdelkader Kadi a effectué, samedi dernier, une visite de travail dans la wilaya de Mascara, la deuxième depuis son installation à la tête de ce ministère. Cette visite est une phase d'évaluation de cette importante infrastructure, qui n'a pas livré encore son inventaire des imprévus et autres retards qui sont légion dans le développement. Par la suite, le ministre et la délégation qu'il l'accompagne se sont rendus dans la commune de Mohammadia où des travaux de réparation de l'affaissement ont été confiés à l'agence nationale de l'autoroute (ANA), à l'instar des autres wilayas qui ont hérité d'un réseau autoroutier funeste , très mal conçu, et pour pallier à ce dommage -abyssal-,en vocable bancaire, il est prévu la reconstruction encore une fois, si on ose le «mentionner» et surtout l'entretien des routes par des sociétés qualifiées nécessitant des investissements importants. C'est pourquoi, il est important de souligner qu'il est primordial que ces tâches soient bien exécutées via des consortiums et autres sociétés nationales qui se respectent. Formulée à plusieurs reprises par le ministre des Travaux publics, une politique routière demeure efficace en vue de favoriser la création d'infrastructures routières additionnelles pour une meilleure intégration politique et administrative, mais aussi pour un soutien au secteur productif. C'est paraît-il le nouveau credo du premier responsable de ce secteur qui peine à sortir des scandales à repetitions et qui a terni complètement l'image de marque de notre pays par certains intouchables experts spécialisés dans les «agissements néfastes». L'autre pointconcernera les travaux de terrassement et «VRD» de l'aire de repos sise à Mohammadia, précisément à la commune d'El-Ghomri, et dont les travaux sont confiés à la direction des travaux publics avec comme tableau des retards incommensurables. Enfin, comme par un passé très récent, les éventuels défauts de mise en œuvre sont difficilement décelables par de simples observations visuelles à l'exemple de ce qui se fait par les divers intervenants sur l'autoroute Est-Ouest, comme bricolage, et ce, juste une année après sa mise en service. C'estpourquoi les documents de contrôle ainsi que les procès verbaux de réunions seront les sources d'informations retenues pour une gestion rigoureuse et sans faille. La seule manière, pour mettre fin à la gabegie et la corruption qui mine ce secteur, où l'argent coule à flot, c'est d'intégrer pleinement la démarche qualité à toutes les étapes de la réalisation des projets routiers.