Des journées de formation sur les grands risques majeurs ont été organisées, au niveau du centre de formation professionnelle « Hamdi Tahar » de Tissemsilt par la direction de la Protection civile de la wilaya au profit des fonctionnaires. Animée par des officiers de la Protection civile de Tissemsilt, la manifestation a été marquée par la présence de nombreux fonctionnaires, qui ont été initiés, à travers les communications présentées, aux reflexes à adopter en cas de catastrophes (incendies, séismes et les risques géologiques, les inondations, les risques climatiques, les feux de forêts, les risques industriels et énergétiques..).Des brochures d'informations et des affiches sur le thème ont été placardées à l'occasion. «Ces journées de formation visent à instruire les fonctionnaires sur les bons reflexes à adopter en cas de catastrophes, en vue de réduire le plus possible de pertes humaines», a indiqué le chargé de la communication à la direction de la Protection civile de Tissemsilt. Cette formation pour évoquer le plan d'organisation des secours (ORSEC) qui met à contribution les différents «modules d'intervention» en cas de catastrophes. Régi par le décret exécutif N°85-231 du 25 août 1985, le plan d'organisation des secours (ORSEC) ne peut être déclenché que suite à un arrêté du wali de la zone touchée par une catastrophe, naturelle soit-elle ou technologique. Le décret exécutif en question a scindé les catastrophes en 14 risques, dont 7 risques naturelles, comme les tremblements de terre et les inondations, et 7 risques technologiques. Pour ce qui est de l'organisation des secours, elle est aussi scindée en 14 modules. Une fois le plan ORSEC déclenché, chaque module doit être automatiquement pris en charge et assuré par un organisme bien déterminé, selon les compétences. A titre d'exemple, le module des secours et sauvetages doit être assuré par la Protection civile. Les soins médicaux, l'hygiène et les évacuations doivent être pris en charge par la direction de la Santé; la sécurité et l'ordre public sont assurés par la police et la Gendarmerie nationale, le recasement des sinistrés doit être pris en charge par les services de la wilaya, entre autres, ceci sans oublier la direction des Transports et la direction des Travaux publics qui ont également des rôles à jouer. Ainsi, toutes les directions et les services contribuent, chacun dans son domaine. Le plan Orsec est déclenché sur ordre du wali qui préside la commission et qui déclare la zone sinistrée, et ce, selon le degré de la gravité de la situation après l'évaluation des dégâts. Pour rappel, après le séisme du 10 octobre1980 à Chlef, la volonté de mettre en place une organisation de la prévention et de la prise en charge des catastrophes naturelles ou industrielles a été décidée et a conduit les pouvoirs publics à promulguer en 1985 deux décrets portants sur la prévention des catastrophes et l'organisation des secours (décrets 85-231 et 85-232). C'est surtout depuis le séisme de Boumerdès du 21 mai 2003 et devant l'importance des risques, que le président de la République a instruit le Gouvernement d'inscrire comme priorité la nécessité de préparer le pays à une meilleure appréhension des catastrophes à travers une politique de prévention. Par ailleurs, le 25 décembre 2004 a été promulguée la loi 04-20 relative à la prévention et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable. Sit-in devant le siège de l'APC de Tissemsilt Des dizaines de jeunes, la plupart d'entre eux sont connus, ont bénéficié de logements sociaux, ainsi que des projets dans le cadre de l'ANSEJ et la CNAC, mercredi dernier, une protestation a eu lieu devant le siège de l'APC de Tissemsilt, pour afficher leurs mécontentements, les protestataires avaient observé un sit-in pour contester contre le retard enregistré dans les procédures d'affichage les conditions d'attributions des lots de terrains à bâtir. Etant donné que les occasions sont devenues de parfaites opportunités pour ces véreux et opportunistes à la recherche du gain facile. Ainsi, est comme c'est devenu une habitude pour eux. Certains protestataires pour faire pression et chantage sur les élus de l'APC de Tissemsilt, pour bénéficier des lots de terrains à bâtir (pour mettre en pratique leurs projets) au détriment de gens qui sont dans le besoin. Affichage de la liste de 114 bénéficiaires de logements sociaux à Lardjem Même si le problème des quotas dérisoires est toujours d'actualité dans chaque opération de distribution de logements, il est tout de même impératif d'évoquer les efforts déployés par les collectivités locales, afin de donner plus de crédibilité à ce genre d'opération. En effet, la commune de Lardjem dans la wilaya de Tissemsilt, vient d'afficher mercredi passé la liste des bénéficiaires des 114 logements sociaux. Un quota relativement dérisoire par rapport au nombre de la population et au nombre de demandeurs, certains ont jugé proportionnellement cette opération d'acceptable du fait qu'après son affichage au niveau du siège de l'APC, aucun dépassement n'a été signalé. Pis encore, les habituels regroupements des citoyens qui suivaient chaque opération d'affichage, n'ont pas eu lieu. En somme, le calme semblait caractériser la circonstance, malgré le dispositif sécuritaire qui a été déployé afin de prévenir d'éventuels dépassements.