Le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs, Abdelaziz Boudraa, a indiqué, mardi, que le décès du petit Ramzi Mestfaoui (11 ans), scolarisé à l'école primaire Moulay-Hanine d'El-Biar (Alger), survenu jeudi dernier, «n'est pas dû à une mort violente». Abdelaziz Boudrari, a déclaré, sur cette affaire que «le rapport préliminaire d'autopsie révèle l'absence de toute trace de violences physiques sur la dépouille. Les différents organes de l'enfant subissent actuellement des analyses de laboratoire, qui ont besoin d'un peu de temps» afin d'avoir le résultat final. Lors d'une conférence de presse, le procureur a révélé qu'à «la lumière des résultats de ces analyses, l'équipe médicale chargée d'lautopsie rédigera son rapport final où elle déteminera de façon définitive les causes du décès». Une enquête judiciaire a été ouverte et les parties concernées, notamment, le dénommé S. R. présumé auteur de violences sur l'enfant qui auraient entraîné sa mort, ont été auditionnées mardi matin, a par ailleurs ajouté le procureur général. «Tous les témoins auditionnés ont déclaré que le dénommé S.R. n'avait pas agressé physiquement le regretté. Le juge d'instruction a pris toutes les dispositions nécessaires afin de faire éclater la vérité dans cette affaire», a assuré Boudaraa, qui a demandé aux médias de s'en tenir au respect du secret de l'instruction. Pour rappel, «le 30 avril dernier, Ramzi, âgé de 11 ans et scolarisé à l'établissement primaire Moulay Hanine d'El-Biar, a été admis au service pédiatrique de l'hôpital de Birtraria, après un malaise le 29 avril. L'enfant est décédé le lendemain vers une heure du matin. Les causes de la mort de cet enfant restent inconnues, selon le médecin de garde qui l'a examiné», avait indiqué la sûreté de wilaya d'Alger dans un communiqué. Ramzi Mestfaoui a été inhumé vendredi en présence d'une foule nombreuse venue compatir à la douleur de ses parents. En hommage à sa mémoire, un sit-in a été organisé mardi devant son école, où des centaines d'habitants du quartier ont participé, la colère et la consternation étaient visibles sur leurs visages. Les parents du regretté Ramzy étaient là, soutenus dans leur deuil par les amis, les voisins, et les parents des élèves de l'école Hanine. Cela même si, comme rapporté par certains médias, le père de Ramzi aurait dit que son défunt fils n'avait pas subi d'agression. Des déclarations qui corroborent ainsi celles du médecin légiste qui a souligné dans son rapport l'absence de toute trace d'agression. L'affaire de la mort de ce jeune écolier suscite ainsi de nombreuses interrogations. L'enquête se poursuit et l'énigme reste entière.