Un mémorandum d'accord de partenariat portant sur le soutien à la formation et l'échange d'expériences en matière de préservation de la sécurité a été signé, hier, à Alger, entre la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et l'Institut français des études supérieures de la sécurité et de la justice. Ce mémorandum a été signé par le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major, Abdelghani Hamel et le directeur de l'Institut français des études supérieures de la sécurité et de la justice, Cyrille Schott. Cet accord s'inscrit dans le cadre de «la politique adoptée par le secteur de la Sûreté nationale pour renforcer la formation des fonctionnaires de la police dans toutes les spécialités», selon les organisateurs. Dans une déclaration à l'issue de la signature de l'accord, M. Hamel a mis l'accent sur l'importance de «l'échange d'expériences entre les deux parties» dans les spécialités liées à la préservation de la sécurité. Le DGSN a également insisté sur la nécessité de «renforcer la coopération avec cet institut, rappelant que ce dernier avait établi un partenariat avec la Sûreté nationale en 2000 et avait, déjà, assuré la formation d'une vingtaine de cadres de la police algérienne. L'accord stipule, entre autres, «l'échange des expériences et l'accueil de stagiaires des deux pays», selon M. Hamel qui a précisé que la police algérienne accueillera 120 stagiaires français en 2016 pour tirer profit de son expérience. Le mémorandum d'accord prévoit «la tenue de deux conférences par an au profit de tous les cadres algériens concernés et la prise en charge par l'Institut français de la formation de quatre cadres par an», rappelant que quatre cadres étaient concernés en 2015 par cette formation. Le DGSN a rappelé la dernière formation assurée par l'institut en février dernier en Algérie au profit de cadres de différents secteurs concernés. M. Hamel a souligné que son secteur «appuie toutes les formes de coopération avec les différents organes de police sur les plans régional et international pour tirer profit des expériences, promouvoir l'élément humain et améliorer la performance des éléments de la Sûreté nationale». Pour sa part, M. Cyrille Schott a qualifié ce mémorandum de «nouveau jalon» qui contribuera au renforcement de la coopération et du partenariat établis entre la DGSN et son institut depuis une quinzaine d'années. M. Schotta, dans ce sens, a insisté sur la nécessité d'intensifier «l'échange d'expériences et de formation pour réaliser les aspirations des deux parties». Il a, par ailleurs, tenu à saluer le «haut» niveau des éléments de la police algérienne.