Dix-neuf pays sont représentés au sein du Réseau international des établissements d'enseignement supérieur et Organismes pour le développement durable, présidé par le professeur algérien Abdelbaki Benziane, a-t-on appris lundi du chargé de la communication de l'Ecole nationale polytechnique d'Oran (ENPO). L'adhésion du Mexique porte à dix-neuf le nombre de pays représentés au sein de ce Réseau dont l'assemblée générale constitutive s'est tenue samedi dernier à l'ENPO, établissement initiateur de cette action de coopération, a précisé Oussama Bouras. Premier président de ce nouveau Réseau universitaire international, le Pr Benziane occupe actuellement le poste de directeur de l'ENPO. Il a également été président de la Conférence régionale des universités de l'Ouest (CRUO). Il a été élu lors de l'AG constitutive par 29 membres fondateurs représentant 19 pays : Algérie, Maroc, Tunisie, Burkina Faso, Cameroun, Canada, France, Suisse, Russie, Italie, Gabon, Guinée, Haïti, Madagascar, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sénégal, Mexique. La rencontre s'est tenue en présence du secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M'hamed Salah-Eddine Seddiki, des présidents des Conférences régionales des universités algériennes, des recteurs et directeurs des établissements universitaires de la ville d'Oran et de deux représentants de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF). Premier du genre à être fondé à partir de l'Algérie, le Réseau universitaire international a été initié par l'ENPO avec l'Ecole supérieure du professorat et d'éducation (ESPE) de Clermont-Auvergne (France) et l'Observatoire des représentations du développement durable (OR2D, France). «Ce Réseau traitera, par des projets et actions de coopération, des questions de développement durable et d'éducation au développement durable, ainsi que de l'éthique et gouvernance en rapport avec ces préoccupations», fait-on savoir de même source. «Il s'agira également, pour ces établissements et organismes partenaires, de générer et d'encourager les opportunités d'échanges de bonnes pratiques et de mutualisation des outils de fofmation, recherche et développement», a-t-on souligné. «Le but est de contribuer à la soutenabilité du progrès de chacun des pays impliqués, partant du postulat qu'un développement durable est fondamentalement une question collective et ne peut être réalisé en autarcie par un pays seul, quel que soit son degré d'avancement technologique», a fait valoir le chargé de la communication de l'ENPO.