Les corrections des épreuves du baccalauréat (session juin 2015) se poursuivent dans des conditions «normales empreintes de rigueur et de sérieux», a-t-on constaté dans un centre de correction de la capitale. Les corrections qui ont débuté le 21 juin et doivent se poursuivre jusqu'au 2 juillet 2015 sont assurées par quelque 55 000 enseignants au niveau de 71 centres de correction à travers le territoire national. La correction type a précédé, deux jours durant, la correction effective des épreuves, a précisé le chef du centre de correction du lycée Ibn Al-Haytham du Ruisseau, Achour Abdelhafid. La correction type s'entend de la discussion par les correcteurs des différentes réponses pouvant être données par les candidats par rapport à la réponse type distribuée par l'Office national des examens et concours (Onec) à travers les centres de correction. Les éventuelles réponses des candidats sont ainsi soumises au barème de notation élaboré par l'Onec. La correction effective qui a débuté le 23 juin se déroule «normalement» dans une «ambiance empreinte de rigueur et de sérieux», a précisé le responsable. 680 enseignants jouissant d'une longue expérience ont été mobilisés au niveau de ce centre pour assurer le bon déroulement de l'opération. En cas d'erreurs, la fiche de notation est soumise au président de la commission qui la soumet à son tour au correcteur concerné pour rectification. Si aucune erreur n'est relevée, la fiche est remise à la cellule de saisie une fois contrôlée par les chargés de la saisie des notes sur ordinateur puis soumise au secrétariat principal. Le responsable du centre a affirmé que la deuxième correction et éventuellement la troisième passent par les mêmes étapes au terme desquelles est arrêtée la note définitive qui sera portée sur le relevé de notes. Il a précisé que les copies sont soumises à deux corrections, la troisième survenant en cas d'écart de plus de 3 points et demi dans les matières scientifiques et de quatre points dans les matières littéraires Concernant les cas de fraude enregistrés au BAC 2015, M. Achour a souligné que si des copies «identitiques» ou «similaires» sont relevées, le responsable du centre informe le centre de collecte pour procéder à une enquête étant le seul habilité à révéler «le plan de positionnement des candidats», précisant qu'«il est difficile d'accuser les candidats de fraude». S'agissant de l'erreur relevée dans le sujet de Langue arabe dans la filière sciences expérimentales où un poème a été attribué à un poète autre que son auteur, il a rappelé que le ministère a tranché cette question. Plus de 853 000 candidats se sont présentés aux épreuves du baccalauréat session juin 2015 au niveau national.