Plus de 40.000 enseignants à l'échelle nationale ont entamé jeudi la correction type des épreuves du baccalauréat (session juin 2012) conformément au barème national de notation arrêté par l'Office national des examens et concours (ONEC). Il s'agit pour les enseignants de discuter des différentes réponses pouvant être données par les candidats par rapport à la réponse type distribuée par l'ONEC à travers les centres de correction, a précisé M. Bekhtaoui Abbas, directeur du centre de correction du Technicum Abderrahmane-Nahnah de Reghaia. Les correcteurs soumettent les éventuelles réponses des candidats au barème de notation élaboré par l'office, a-t-il ajouté. Les enseignants travaillent en ateliers dans une ambiance de dialogue et de concentration, a constaté l'APS aux centres de correction du Technicum Abderrahmane-Nahnah de Reghaia et du Lycée Thamer-Benchennouf de Ben Aknoun (Alger). La correction type se poursuivra vendredi avant le début, samedi, de la correction des copies des épreuves du baccalauréat. Les copies seront soumises à deux corrections, mais en cas d'écart de plus de 4 points pour les matières littéraires et de plus de 3,5 points pour les matières scientifiques et techniques entre les deux corrections, les copies sont soumises à une troisième correction. Par souci de crédibilité, des enseignants correcteurs et des enseignants évaluateurs dans chaque matière ont été mobilisés au niveau de chaque centre de correction où l'opération est supervisée dans son ensemble par des inspecteurs de l'éducation. Les copies, anonymes et codées, ont été transférées des 9 centres d'accueil des copies vers les centres de correction. L'opération doit se poursuivre jusqu'au 25 juin, après quoi les copies seront transférées vers le centre national de regroupement des copies et d'annonce des résultats à Kouba (Alger). Les résultats du baccalauréat seront annoncés officiellement le 2 juillet. Plus de 560.000 candidats se sont présentés aux épreuves du baccalauréat session juin 2012 à l'échelle nationale. Le ministère de l'Education nationale a autorisé les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la nation, les syndicats du secteur, la fédération nationale des associations de parents d'élèves et les médias (presse, radio et télévision) à effectuer des visites aux 52 centres de correction que compte le territoire national.