Un accord de coopération dans le domaine de la formation des éléments de la Protection civile a été signé lundi entre l'Algérie et la France au siège de la direction générale de la Protection civile (DGPC). L'accord signé par le DGPC, Mustapha El-Habiri et l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, s'inscrit dans le cadre des «efforts déployés par la DGPC pour le développement du secteur particulièrement dans le domaine de la formation et la qualification de la ressource humaine», précise un communiqué de presse. Selon ce document, cet accord permettra de «renforcer» le partenariat entre l'Algérie et la France en matière de la Protection civile engagé en 2008 et la mise en place d'un protocole d'assistance mutuelle opérationnelle en cas de catastrophes. M. El Habiri a, dans ce contexte, indiqué que le partenariat algéro-français a permis déjà la formation de «6 000 agents dans 12 spécialités», précisant, par la même occasion, que cette coopération qu'il a qualifiée d'«étroite» a connu une «très importante» redynamisation en 2001. Il a indiqué, à ce propos, dans une allocution lue par son chef de cabinet, Mourad Boughda, que cet accord «devra assurer le maintien des acquis et aller de l'avant pour une prise en charge efficiente dans l'atténuation des risques technologiques et ceux induits par les transports guidés». Les institutions de la Protection civile des deux pays ont «étroitement» coopéré pour assurer un transfert de savoir-faire et d'expertise avec une très grande efficacité», a-t-il souligné. De son côté, l'ambassadeur français en Algérie a précisé que cette convention de financement d'un projet FSP (Fonds spécial prioritaire) sera consacrée à la lutte contre les feux urbains. M. Emié a indiqué que l'exigence de qualité «nous conduit à privilégier des échanges sur des thématiques liées à de véritables programmations et non la récurrence de petites actions de formations classiques». Ce qui explique, a-t-il dit, que les échanges sont orientés en direction de la formation des formateurs, de la gestion d'interventions majeures, à travers la réalisation d'exercices, notamment sur les «transports guidés» (tramway, métro, train). Conçu par les deux partenaires, le projet FSP, devrait «compléter, a-t-il ajouté, le dispositif commun d'échanges et renforcer la relation entre les deux institutions». M. Emié a fait remarquer également que la composante «ingénierie pédagogique» du projet devrait contribuer «non seulement à la formation des cadres en charge des futures unités créées, mais également à la montée en puissance de ces unités, matériellement mises sur pied, humainement dotées et techniquement équipées par la DGPC». Plus de 1 000 accords et conventions signés entre les universités algériennes et françaises (ministère) Le nombre d'accords et conventions signés entre les universités algériennes et françaises a atteint les 1 000, reflétant l'«importance» de la coopération algéro-française dans le domaine de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, indique lundi un communiqué du ministère de tutelle. «Le nombre des accords et conventions signés entre les universités des deux pays a atteint les 1 000. Un chiffre qui reflète, on ne peut mieux, l'importance de la coopération algéro-française dans le domaine», précise le communiqué rendu public à l'issue d'une audience qu'a accordée le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié. L'entretien a porté essentiellement sur les moyens d'«accroître davantage» la coopération bilatérale notamment dans les domaines de la formation supérieure et la recherche scientifique où le niveau est jugé «plus que satisfaisant», ajoute la même source. «Un partenariat qui occupe une place prépondérante dans les relations des deux pays», souligne-t-elle. Le ministère relève que «plus de 170 projets en matière de recherche scientifique en commun furent concrétisés» et «plus de 1 256 publications sont parues dans des revues indexées». Il est à noter aussi que le nombre des étudiants algériens ayant reçu des formations supérieures au sein des universités françaises est «en perpétuelles augmentation»». Par ailleurs, et dans le cadre du programme Proface, les deux parties ont convenu de «poursuivre leurs efforts respectifs pour l'élargissement du volet co-tutelle aux doctorants» avec pour objectif de créer des liens entre l'université et le secteur économique. Il s'agit aussi du «renforcement de la professionnalisation des écoles supérieures ainsi que leur intégration dans le réseau mixte consacré aux écoles supérieures pour développer notamment les modules liés à l'employabilité». D'autres projets ont également retenu l'attention des deux parties à l'image de l'Ecole supérieure des affaires d'Alger, selon la même source. Les deux parties ont également abordé les sujets qui seront débattus lors de la prochaine conférence algéro-française de l'enseignement supérieur programmée en France.