La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) qui devrait se transformer en groupe public à l'horizon 2020, ne sera pas privatisée vu sa place «stratégique», a assuré le ministère des Transports dans un communiqué. Selon les précisions fournies par le même département ministériel, «l'Epic/SNTF sera transformé en groupe public qui restera propriété intégrale de l'Etat et qui ne fera jamais l'objet d'une quelconque privatisation, compte tenu du fait qu'il représente un secteur stratégique au même titre que l'éducation, la santé, etc.». Il a indiqué que le nouveau groupe qui sera créé aura à assurer la gestion pour le compte de l'Etat propriétaire, «des actions des filiales et de toutes les participations, y compris celle en partenariat». En outre, le même communiqué a annoncé que la gestion de toutes les activités de la SNTF et de ses filiales doit être revue de manière organisée et programmée à l'échéance 2020, avec un accompagnement par des experts. Dans le même contexte, «la forme d'organisation projetée de la SNTF permettra de créer de la richesse et donc de la croissance et de la pérennité, sans émarger au budget de l'Etat», a expliqué la même source. Ainsi, elle permettra également de créer près de 3 000 nouveaux emplois, redéployer près de 300 emplois par la formation et de créer des écoles spécialisées dans la maintenance des matériels roulants et les différents métiers de cheminots. Par ailleurs, le ministère des Transports estime que la transformation de la SNTF vise à asseoir une meilleure gestion de son portefeuille, constitué de 10 entreprises et de quatre filiales en participations minoritaires activant dans divers métiers (logistique, signalisation, courrier express, électrification, etc.). En effet, grâce aux lourds investissements engagés par l'Etat, la SNTF ambitionne de faire passer son réseau de voie ferrée de 4 000 km actuellement, à 12 500 km à moyen terme, et le volume des marchandises transportées de 4,5 millions de tonnes/an à 30 millions de tonnes/an à l'horizon 2020. Cela permettra ainsi de porter le nombre de passagers transportés de 32 millions/an à 80 millions/an à l'horizon 2020, a ajouté le communiqué. Il est à noter que cette forme d'organisation existe en Algérie à l'instar du groupe Sonelgaz, Sonatrach, Air Algérie, SNVI, Saidal et les groupe industriels récemment créés, insiste le ministère rappelant également que plusieurs groupes à l'international avaient adopté des organisations similaires «réussies». Le PDG d'Air Algérie discute avec ses cadres du développement de l'entreprise Dans un autre contexte, le PDG de la compagnie nationale Air Algérie, Mohamed Abdou Bouderbala, a réuni tous les cadres de l'entreprise dans une conférence destinée à discuter le plan de développement et de modernisation de l'entreprise, a indiqué un communiqué d'Air Algérie. Cette réunion, était également l'occasion pour exposer le rapport d'activité et le bilan de l'entreprise pour 2014, précise le document. En outre, le PDG d'Air Algérie a dévoilé tous les chiffes à l'ensemble des cadres et des partenaires sociaux afin d'analyser les points forts et les faiblesses en essayant d'apporter des correctifs», rapporte la même source. Initiée par le nouveau PDG, cette rencontre «première du genre», tend à lever toutes les barrières et permettre à l'ensemble des employés de suivre de près l'évolution et le développement de la compagnie par les chiffres sans restriction aucune». La conférence a aussi permis à l'assistance de prendre conscience par les chiffres de l'importance de faire face à la concurrence en redoublant d'efforts tout en préservant les couleurs du pavillon national, explique la compagnie nationale.