De nombreux projets industriels ont été adoptés, ces dernières années, dans la wilaya de Djelfa dans le cadre de la promotion de l'investissement public et privé, a affirmé, hier, le directeur local de l'industrie et des mines, Mermouchi Mohamed. Plusieurs postes d'emploi seront créés grâce à ces investissements dans la wilaya, ce qui va «contribuer au soutien de l'économie nationale», a expliqué le responsable. La réalisation d'un complexe d'équipements électriques, dans le cadre d'un partenariat algéro-chinois dans la zone industrielle d'Ain Ouessara (100 km au nord de Djelfa) est considérée, selon le directeur, parmi les projets affectés d'assiettes foncières stratégique. En effet, 3 000 personnes bénéficieront d'un poste au sein de ce complexe, réparties sur quatre unités industrielles spécialisées dans la confection d'équipements électriques. Un projet de montage de bus et camions (de petit calibre) sera implanté dans la même zone industrielle, sa mise en service par un investisseur privé en partenariat avec une entreprise biélorusse, devrait générer 2 000 postes d'emploi. D'autre part, un millier d'emplois devrait être créé, suite à l'adoption au niveau du même site, d'un projet initié par un opérateur privé en partenariat avec une entreprise chinoise. Il s'agit, aussi, selon le même responsable, de l'entrée en activité, dernièrement, d'une unité de production de plâtre, assurant 250 emplois, dans la daïra de Dar Echioukh, à l'est de la wilaya, au moment où l'entreprise nationale Cosider a ouvert une unité de fabrication de traverses en béton, à Aïn Ouessara, en vue du soutien de ses projets de lignes ferroviaires. Deux unités de production de briques et quatre minoteries, sur un total de cinq projets adoptés, en la matière, sont, aussi, entrées en exploitation, à travers la wilaya, a-t-il, par ailleurs, indiqué. En plus, le tissu industriel, à Djelfa, sera renforcé, à l'avenir, par une usine de logements en préfabriqué, prévue dans la commune de Bouiret Lehdab, à 80 km au nord de la wilaya, avec une capacité de production qui devrait atteindre cinq logements par jour. Entre 2012 et 2015, le Comité d'assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier(Calpiref) a adopté 352 projets, à Djelfa, affectés d'un foncier global estimé à 366 ha, avec une perspective de création de plus de 22 000 emplois, selon les estimations de la DIM. Parmi ces projets, 18 relèvent du secteur public, alors que le reste est initié par des opérateurs privés, selon la même source, qui signale le lancement de 47 d'entre eux. Par créneau d'activité, ces projets se répartissent à raison de 167 dans le secteur industriel, 109 dans les services, 46 dans les matériaux de construction, 18 dans le tourisme et l'hôtellerie, et 12 projets dans le secteur commercial. La wilaya de Djelfa dispose d'importantes potentialités naturelles, renforcées par des assiettes foncières considérables, représentées par une zone industrielle au chef-lieu, et cinq autres zones d'activités au niveau de ses daïras, ayant bénéficié, ces dernières années, d'opérations de réhabilitation. La région a, également, bénéficié d'un projet d'un parc industriel de 400 ha (extensible à l'avenir), au niveau de la ville d'Aïn Ouessara. Il est géré par l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière, alors que sa réalisation a été confiée à deux entreprises.