Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a déclaré hier, lors d'une audience tenue avec le représentant spécial du ministre français des Affaires étrangères et représentant spécial pour les relations algéro-françaises, Jean-Louis Bianco, que «le dossier Peugeot est toujours en cours ». Dans le cadre du renforcement des relations économiques bilatérales entre l'Algérie et la Abdesselam Bouchouareb a reçu hier le représentant spécial du ministre français des Affaires étrangères et représentant spécial pour les relations algéro-françaises, Jean-Louis Bianco. Durant cette rencontre, les deux parties ont discuté plusieurs projets de partenariat entre l'Algérie et la France, dont celui de l'ouverture de l'usine Peugeot. A cet effet, le ministre a expliqué que ce projet est «complexe», et cela est dû à plusieurs aspects, dont «l'intégration et la sous-traitance». Le ministre a souligné que ce projet «est en train de bien avancer avec les partenaires concernés». Cette réunion a été une occasion pour donner les orientations et le cadrage de ce projet. Une partie de la production de la future usine de montage devrait être destinée à l'exportation, a rassuré Bouchouareb. De son côté, le représentant français estime que «les discussions avançaient dans le bon sens entre les entreprises concernées». Pour rappel, la création d'une usine Peugeot en Algérie avait été annoncée lors de la dernière visite à Alger du président français François Hollande en juin dernier. Interrogé sur la loi 51-49%, Abdesselam Bouchouareb a affirmé que cette loi «avec un partenaire comme la France, avec tous les projets qu'on est en train de réaliser, commence à être connue des deux côtés. On commence à s'adapter à cette règle», ajoutant que durant cette rencontre, tenue hier, «nous avons discuté cinq projets, en pensant à cette problématique des PME». Dans ce cadre, il a annoncé que sa tutelle, avec le ministère des Finances, sont en train de «réfléchir sur une banque de financement des PME qui ne peuvent pas être prises en charge par les groupes industriels». Quant à lui, Jean-Louis Bianco a expliqué que leur travail est de «faciliter les projets dans le cadre des lois établies par le gouvernement algérien». Bianco : «Nous parlons beaucoup plus du futur et moins en moins du passé» Dans le cadre de cette audience tenue entre les deux parties pour discuter les projets de partenariat algéro-français, le représentant français, Jean-Louis Bianco, s'est félicité du bon déroulement des projets. «Nous parlons beaucoup plus du futur et moins en moins du passé», a-t-il expliqué, décrivant ce partenariat comme «confiant, dynamique, et ambitieux». Il a souligné, à cet égard, son souhait de «produire des emplois pour l'Algérie et la France». Le même responsable a rappelé que la relation politique entre l'Algérie et la France est excellente, «à nous de travailler pour que la relation économique soit à sa hauteur», s'est-il confié. De sa part, Abdesselam Bouchouareb a témoigné que les deux parties algéro-françaises, sont en train d'avance «sur la bonne voie». Il ajouté que la «France est un partenaire très important». En ce qui concerne les projets des mines, le ministre a annoncé que trois grands projets seront lancés, dont un en partenariat pour la valorisation du fosfate avec une entreprise française «Rouilly».