Rachid Mesli fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par Interpol sur demande des autorités algériennes, pour son implication dans des affaires liées au terrorisme. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé, jeudi, que l'Algérie présenterait à l'Italie, dans les délais, la demande d'extradition de l'ex-avocat de plusieurs dirigeants du Front islamique du salut (FIS) dissous, objet d'un mandat d'arrêt international. En marge de la séance de vote du code de procédure pénale à l'APN, M. Louh a souligné que la justice italienne avait accordé un délai de 40 jours à l'Algérie pour préparer le dossier de la demande d'extradition de Rachid Mesli, à compter de la date de son arrestation vers la fin août. Le ministre a affirmé que «le dossier sera fin prêt dans les délais avant son envoi par voie diplomatique». «Cette affaire n'est pas la première du genre et elle ne sera pas la dernière», a estimé M. Louh, précisant qu'outre la législation nationale, la justice algérienne agit conformément aux conventions bilatérales signées avec certains pays, dont l'Italie et des conventions internationales ratifiées par l'Algérie.