« L'enseignement professionnel pourrait être relancé», a déclaré, hier le ministre de la formation professionnelle, Mohamed Mebarki, lors de l'émission «L'invité de la rédaction» de la Chaine lll de la Radio algérienne. Dispensé auparavant dans des lycées techniques sous l'égide du ministère de l'Education nationale, le dossier de l'enseignement professionnel sera proposé au gouvernement, ce qu'a expliqué Mohamed Mebarki. Il a estimé que cet enseignement, auquel il avait été mis fin il y a environ six années, et qui était sanctionné par un baccalauréat professionnel, contribuerait à intéresser et à intégrer 30 à 40% d'élèves peu enclins, selon lui, à suivre une formation dans l'une des nombreuses disciplines, actuellement dispensées par les CFP et à leurs yeux peu valorisantes. Le ministre a, par ailleurs, affirmé que la majorité des élèves formés dans les Centres de formation professionnelle du pays, lesquels dispensent 442 spécialités, trouvaient un emploi environ 3 à 6 mois après la fin de leur cursus. A noter qu'environ 650 000 élèves sont appelés à rejoindre le 27 septembre en cours, les 1 200 Centres de formation professionnelle et d'apprentissage répartis à travers le pays. Interrogé sur l'incitation des jeunes pour aller vers la formation professionnelle, le ministre a rappelé que l'Etat «propose de différentes solutions. Il y a l'enseignement professionnel, la formation professionnelle, et l'éducation en général », a-t-il noté, ajoutant que l'Etat fait «un effort monumental à ce niveau pour donner tous les moyens, en infrastructures, en encadrement des choix des jeunes ». A cet effet, le ministre a souligné qu'il y a des problèmes d'organisation du système d'orientation à l'intérieur du système lui-même, «que nous sommes en train de réviser pour une amélioration», a-t-il assuré. Par ailleurs, le ministre a qualifié la formation professionnelle d'un onglet positif, du moment que cela «marche très bien ». L'enseignement professionnel est un cursus nouveau qui vient d'être créé il y a plus de 6 ans, depuis la réforme du système éducatif.