Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a affirmé, hier à Alger, que les élèves et stagiaires inscrits dans le secteur pour la rentrée de la formation professionnelle 2015-2016 (session septembre) a augmenté de 14% par rapport à l'année dernière. Lors de la conférence nationale des directeurs de la formation professionnelle, le ministre a précisé que les effectifs des stagiaires inscrits dans le secteur pour la rentrée de la formation professionnelle, session septembre, ont augmenté de plus de 51 000 stagiaires par rapport à l'année dernière, soit une hausse de 14%, sachant que le taux moyen d'augmentation des effectifs habituel est de 5%. M. Mebarki a ajouté que l'effectif global inscrit dépasse les 377 000 candidats dont 139 380 stagiaires en formation résidentiel et 103 941 en formation par apprentissage. Les effectifs des nouveaux inscrits viennent s'ajouter aux effectifs reconduits qui totalisent 266 255 élèves stagiaires et apprentis, y compris les stagiaires étrangers de différentes nationalités au nombre de 1 143, donnant un effectif global de 643 700 stagiaires. Pour ce qui est de l'enseignement professionnel, le ministre a fait savoir que le nombre d'élèves inscrits dans le cadre de ce cursus s'élève à environ 1 200 dont 522 nouveaux répartis dans les cinq instituts de l'enseignement professionnel existants dans les wilayas de Batna, Biskra, Blida, Constantine et Sétif. «Nombreux sont les jeunes intéressés par la rentrée de la formation et enseignement professionnels même si l'engouement attendu n'est pas atteint par rapport aux besoins exprimés en matière de qualification», a assuré M. Mebarki. L'inscription en ligne et l'orientation des stagiaires, tend à se généraliser, en effet, le taux d'utilisation de l'application inscription en ligne et orientation a atteint 93% soit 773 établissements sur 825, a affirmé le ministre. Il a, par ailleurs, indiqué que 4 nouvelles spécialités ont été introduites lors de la rentrée septembre 2015 à savoir, les travaux publics et ouvrages, laborantin mines et carrières, travaux géotechniques et cultures médicinales, aromatiques et condimentaires, amenant à 381 le nombre de spécialités enseignées sur les 442 que compte la nomenclature nationale. Selon le ministre, «une pression particulière» a été constatée pour les formations sanctionnées par un diplôme de technicien Supérieur (TS), précisant que le nombre d'inscrits s'était avéré «nettement supérieur» au nombre de postes ouverts (prévus) qui était de 28 000. Cette situation a nécessité l'ouverture de 140 sections détachées au niveau de différents établissements de formation, soit 30 000 places pédagogiques supplémentaires, pour absorber une grande partie du déficit constaté, a précisé M. Mebarki. Le ministre a expliqué la forte demande d'inscription en TS, par le fait que certaines spécialités en TS offrent «des possibilités et des perspectives avérées» d'emploi. La tendance nouvelle, chez les jeunes, qui ont un intérêt particulier pour les études facilitant l'insertion dans le monde du travail «est visible», a indiqué le ministre, préconisant d'adapter les offres de formation aux besoins des secteurs utilisateurs et des entreprises.