En dépit des mesures de sécurité prises depuis l'attentat de Charlie Hebdo, les terroristes ont une nouvelle fois visé la France dans une série d'attaques simultanées, à quelques minutes d'intervalle, dans des lieux publics bondés. Ainsi, assiste-t-on à une attaque historique, et ce, sur deux plans : d'abord, un bilan assez lourd et ensuite un nouveau modus operandi, en l'occurrence l'attentat suicide. Un état de fait qui semble lié de prime abord à une situation géopolitique et interpelle deux questions classiques : qui a commandité les attentats ? Quel message à faire passer ? Vu l'envergure des attaques, les terroristes veulent porter en France la bataille qui se déroule en Syrie et en Irak. Engagée sur de multiples terrains d'opérations extérieurs pour combattre le terrorisme, en Afrique et en Syrie, la France voit donc la guerre s'installer sur son territoire. François Hollande pointe du doigt Daech. Que Daech soit ou non derrière ces attaques, la volonté de créer une psychose est donc claire. Selon certaines informations, Daech serait ainsi en train de remplacer ses cadres syriens par d'autres nationalités du fait que cette organisation ne fait plus trop confiance à ses membres syriens, qui, depuis l'intervention militaire russe en Syrie et le début de retournement de la situation sur le terrain en faveur de l'armée syrienne et de ses alliés, sont devenus moins déterminés, et donc moins fiables. Mais cela n'enlève rien à ses moyens et ses capacités. Les attentats de Paris le prouvent puisqu'ils semblent minutieusement préparés. Les kamikazes connaissaient bien les lieux et avaient bien étudié leur coup pour faire le plus grand nombre possible de victimes. En même temps, les kamikazes ont fait preuve d'une grande synchronisation, réussissant à programmer leurs attentats à quelques minutes d'intervalle. En conclusion, il ne s'agit pas seulement d'un simple acte barbare, mais aussi d'un attentat exécuté avec beaucoup de professionnalisme. Ce qui ouvre la voie à beaucoup d'hypothèses...