La coalition internationale conduite par les Etats-Unis a frappé fort le 6 décembre 2015 dans la région de Raqa au Nord de la Syrie faisant Au moins 32 combattants du groupe Etat islamique (EI) tués dans des raids aériens. Le président syrien Bachar al-Assad dans un entretien au journal britannique Sunday Times, a qualifié ces frappes d'illégales. Des avions militaires de la coalition internationale avaient effectué quinze frappes visant des positions de l'EI au nord, à l'est et au sud-est de la ville de Raqa. A indiqué L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le directeur de l'observatoire a précisé que ces frappes ont tué au moins 32 djihadistes et blessé plus de 40 autres. De nombreuses victimes ont été enregistrées à l'hôpital notamment 13 civils dont deux enfants ont été tués apparemment par des frappes russes sur la ville de Zamalka, à l'est de Damas. Après les attentats de paris, les frappes de la coalition se sont intensifiées avec la France qui a riposté par des frappes depuis son porte-avions Charles de Gaulle positionné en Méditerranée orientale et La Grande-Bretagne qui l'a suivi juste après tandis que l'Allemagne a approuvé un plan pour rejoindre la coalition en effectuant des missions de reconnaissance. Indique-t-on. Dans l'entretien au Sunday Times, le président Assad a fortement critiqué ces interventions en particulier celle de la Grande-Bretagne. « Vous ne pouvez pas les battre avec seulement des frappes aériennes. Vous ne pouvez pas les battre sans coopérer avec des troupes au sol. Vous ne pouvez pas les battre si vous n'avez pas l'approbation du peuple et du gouvernement», a-t-il dit. Le régime syrien a accusé lundi le 07 décembre la coalition internationale d'avoir frappé Volontairement un camp de l'armée de Bachar Al Assad et tué des soldats. Cette information a été démentie par la coalition qui affirme ne viser que le groupe Etat islamique (EI) «Nous sommes au courant de ces informations parues dans la presse mais nous n'avons mené aucune frappe dans cette partie de Deir Ezzor » a indiqué un porte-parole, le colonel Steve Warren. Le président Assad a aussitôt réagi après la mort de trois soldats, tués par des bombardements aériens sur un camp de l'armée à Deir Ezzor, dans l'est du pays en accusant la coalition menée par les Etats-Unis de cette agression flagrante qui notamment viole de façon criante la Charte des Nations unies. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, il s'agit de la première attaque aérienne ayant frappé des troupes syriennes depuis le début en septembre 2014 de la campagne aérienne par les pays de la coalition, dans le cadre d'une vaste campagne contre Daech. Le directeur de l'ONG, Rami Abdel Rahmane a signalé que « Les forces du régime n'avaient jusque-là jamais été visées par des bombardements de la coalition internationale, qui frappent à Deir Ezzor les bases des djihadistes et leurs camions-citernes transportant du pétrole» A ce sujet il faut savoir que presque toute la province de Deir Ezzor est contrôlée par l'EI alors que l'armée syrienne ne maintienne qu'une minorité de ses positions. Bachar al-Assad fait en revanche qualifie l'intervention lancée le 30 septembre par la Russie de légale car répondant à une demande de sa part et de son régime. A Washington, le président Barack Obama a lancé son engagement pour traquer les terroristes partout où ils se trouvent en assurant durant une allocution solennelle à la Maison Blanche «Nous allons détruire le groupe Etat islamique et toute autre organisation qui chercherait à nous nuire»