Une rencontre entre le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Tahar Hadjar, et les partenaires sociaux du secteur est prévue pour le 28 décembre en cours. En marge du colloque international sur «la lumière et l'astronomie», Tahar Hadjar a annoncé, hier à Alger, qu'une rencontre avec les partenaires sociaux du secteur sera organisée le 28 décembre. «La relation et les contacts avec le partenaire social n'ont jamais été interrompus, l'organisation d'une rencontre le 28 décembre en est la preuve», a-t-il dit précisant que cette réunion sera suivie par d'autres prévues en mars et en juin prochains selon le programme tracé. Toutefois, il a précisé qu'«il n'y a aucune relation entre cette réunion et les mouvements de protestation». Pour rappel, le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a organisé le 15 décembre dernier, un mouvement de protestation auquel des dizaines d'enseignants ont participé pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Par ailleurs et concernant le décret relatif à l'équivalence des diplômes universitaires, Tahar Hadjar a dit qu'il tendait à adapter le décret de 1971, à simplifier et à réduire les délais d'examen des dossiers. Près de 3.000 équivalences de diplômes ont été enregistrés en 2014 par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. En outre, lors du colloque qui coïncide avec la fin de l'année internationale de la lumière, le premier responsable du secteur de l'enseignement supérieur a annoncé la création prochaine d'un centre national de recherches et d'études astronomiques. «La création de ce centre intervient sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à l'occasion d'un Conseil des ministres», a-t-il dit. Faisant savoir que ce centre aura à développer les recherches et études en collaboration avec les autres structures concernées. Tout en précisant que le centre verra le jour dans les prochaines semaines, après présentation du décret constitutif en Conseil du gouvernement. Par ailleurs, il a noté que cette instance constitue un nouveau jalon dans le processus d'édification des institutions scientifiques nationales qui joueront un rôle important dans le développement des sciences de l'astronomie. Toutefois, il a rappelé que l'Algérie accordait un intérêt particulier à la science et au savoir, dont l'optique et la physique qui occupent une place importante dans les programmes nationaux de recherche. Cette importance se traduit également par le nombre croissant de chercheurs et projets de recherche liés à ce domaine et des budgets colossaux qu'accorde l'Etat à la recherche scientifique et au développement technologique.