Au moment où le FMI craint une bulle financière entre 2017/2018, une crise plus grave que celle de d'octobre 2008, un cours du Brent (30 dollars le 22 janvier 2016, référence du pétrole algérien ce dernier ayant atteint la barre de 27 dollars le 20/11/2016), se tient les 20/23 janvier 2016 le forum Economique mondial, qui réunit les grands de ce monde, plus de 40 chefs d'Etat et 2 500 leaders du monde des affaires et de la société, quelles bilan et perspectives pour l'Algérie ? 1.-Le Forum a abordé la question de la 4ème révolution industrielle, du climat, des migrations, du pétrole et abordera également les impacts du terrorisme. Concernant le premier axe stratégique pour le professeur Klaus Schwab, président-fondateur du WEF, je cite : «la 4ème révolution industrielle fait référence à la fusion des technologies, notamment dans le monde digital, ce qui a des effets très importants sur les systèmes politiques économiques et sociaux, il s'agira de mettre en place un système de compréhension commun de cette révolution industrielle». Ainsi, On notera pour la journée du 20 janvier 2016, des thèmes aussi variés comme « comment nos vies seront changés par la quatrième révolution industrielle présenté par par Sheryl Sandberg, Paul Kagame et Satya Nadella, comment les entreprises seront modifiées par les nouvelles technologies présenté par Meg Whitman et Marc Benioff, comment le changement technologique rapide va révolutionner le travail présenté par Erik Brynjolfsson et Christopher Pissarides, quel est l'avenir des services financiers Gillian Tett et Christine Lagarde. Pour la deuxième journée du 21 janvier 2016, nous avons les communications suivantes. Comment redémarrez l'économie mondiale avec le Premier ministre irlandais Enda Kenny et prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, la Grande Bretagne par le Premier ministre britannique David Cameron, un débat sur l'impact possible de l'intelligence artificielle sur les systèmes de défense, l'avenir des énergies combustibles avec Christiana Figueres, Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le nouveau climat et impératif du développement avec le président de la banque mondiale Jim Yong Kim et le SG de l'ONU Ban Ki-moon, quelle est la prochaine pour l'économie chinoise par le directeur général du FMI, Christine Lagarde, l'avenir de l'Union européenne par les Premiers ministres de la France, les Pays-Bas et de la Grèce ainsi que le ministre allemand des Finances sur les nombreux défis de l'Europe Le 23 janvier 2016, sont prévus les interventions de John Kerry sur les tensions géostratégiques, du président mexicain, de Melinda Gates, Sheryl Sandberg et Justin Trudeau, le vice-Premier ministre de l'Irak, Rowsch N. Shaways, l'archevêque de Cantorbéry et le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. 2.-Face à ce parterre d'éminentes personnalités, où le climat des affaires en Algérie laisse à désirer, que dira le Ministre de l'industrie algérien qui représente l'Algérie à l'instar de ses prédécesseurs qui ont fait une visite touristique. Espérons qu'il n'essayera pas de vendre le code d'investissement qui n'existe pas dans les pays développés ou qu'il invoquera encore la règle des 49/51% qui n'existe même pas en Chine. La situation financière difficile que traverse l'Algérie étant connue de tous , espérons qu'il n''essayera pas de vendre des utopies. Car pour le climat des affaires en Algérie, le Forum de Davos a déjà établi son diagnostic pour l'Algérie. Le rapport du The Global Competitiveness Report 2015–2016 du World Economic Forum qui concerne 140 Etats est paru paraître le 30 septembre 2015. Il a été établi sur la base d'une centaine d'indicateurs quantitatifs émanant des Etats membres et des organisations internationales (Banque mondiale, FMI, UIT, CCI, UNESCO...) ainsi que d'enquêtes qualitatives réalisées par le WEF lui-même. Dans cette édition, le World Economic Forum dénombre les multiples «facteurs problématiques pour faire des affaires» en Algérie. Outre les accès difficiles aux financements, la bureaucratie et la corruption, le rapport «The Global Competitiveness 2015-2016» justifie le classement de l'économie par l'inflation, l'instabilité politique et l'innovation défaillante en Algérie. L'Algérie a perdu 7 places par rapport à la précédente édition (2014-2015), où le pays était classé 79e et avait gagné 21 places par rapport à l'année 2013-2014 (100e). A suivre